La journée mondiale du hijab, le world hijab day, s’est tenue le 1 février. A cette occasion, toutes les femmes du monde entier, musulmane ou non, étaient invitées à porter le hijab pour une journée.
Cette initiative lancée par des associations musulmanes avait pour objectif de mieux faire comprendre le port du hijab. C’était aussi un moyen de montrer au monde que les femmes musulmanes peuvent choisir volontairement le hijab, et que leur choix doit être respecté. Beaucoup de préjugés persistent, le hijab est souvent vu comme signe d’oppression de la femme. L’une des organisatrices, Nazma Khan, a par exemple été victime de discriminations alors qu’elle portait le hijab durant ses années scolaires. La vision du hijab s’est d’ailleurs empirée après les attentats du 11 septembre.
Beaucoup de non musulmanes ont massivement participé à cette journée. C’est le cas par exemple, d’Esther Dale, 28 ans, vivant en Californie, ou encore Jess Rhodes, étudiante d’origine britannique.
Dans un lycée du Lancashire (Pleckgate), les élèves ainsi que le corps enseignant féminin, et des membres du personnel ont également pris part à cette journée. L’enthousiasme était notable, et cet engagement a permis de comprendre comment se sentent les musulmanes au delà de leur foi.
Les femmes musulmanes sont les premières à être victimes de discriminations en raison de la visibilité de leurs croyances. Se mettre à la place d’une musulmane peut faciliter la compréhension du hijab. Une américaine avait tenté l’expérience en passant une journée en le portant au cours de laquelle, elle a pu constater l’islamophobie.
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Quel belle initiative!!A quand le France fera la même chose . Au lieu de nous faire des journée sans voiture,de cigarette….
Très heureuse initiative ! Espérons qu’elle soit de nature, auprès de nos autorités publiques et politiques notamment, le choix posé par les dames et jeunes filles de vivre dans le respect de leurs convictions. Rappelons que l’interdiction du port du voile islamique constitue non seulement une marque de non respect et de stigmatisation à l’égard d’une communauté tout entière, mais aussi une violation majeure des principes fondamentaux de liberté individuelle et de liberté religieuse. Elle est en outre le signe, fort inquiétant, que notre société « post judéo-chrétienne » à la fois en perte de ses propres valeurs, vraisemblablement en recherche de valeurs de substitution, mais en même temps incapable d’accueillir et de respecter des valeurs que d’autres communautés ont su, elles, préserver … Cette interdiction doit dès lors être, selon moi, et dans l’optique de parvenir à un « mieux vivre ensemble », définitivement levée !
salam aleikoum,
chaque année le 8 mars l’état décrète que cette journée est » la journée de la femme » mais c’est pour quand que les pays de l’onu et la FRANCE vont proclamer la journée mondiale du hijab (voile),aprés tout les soeurs sont aussi des femmes n’est-ce-pas?