Après le Professeur Perronne, c’est au tour du Professeur Eric Caumes d’exprimer une très grande méfiance vis à vis des « vaccins » des laboratoires Pfizer et Moderna qui utilisent une technique « révolutionnaire » à base d’ARN/ADN jamais testée à grande échelle sur l’être humain. Il répondait aux questions de David Pujadas dans son émission sur LCI.
Le Pr. Eric Caumes n’est pas n’importe qui, puisqu’il est le chef de l’un des plus grands services des maladies infectieuses en France : l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Commercialisation pour décembre de la thérapie génique
D’après David Pujadas, l’Allemagne aurait annoncé qu’elle pourrait commencer la vaccination d’ici le 15 décembre avec l’accord de l’autorité européenne du médicament.
Et l’Angleterre est devenue, ce 2 décembre, le premier pays au monde à autoriser la mise sur le marché, dès la semaine prochaine, de centaines de milliers de doses du vaccin de Pfizer. Elle aurait commandé en tout plus de 40 millions de doses.
En France, Emmanuel Macron a annoncé, mardi 24 novembre, une vaccination possible d’ici la fin de l’année 2020.
David Pujadas demande alors au Pr. Caumes s’il croit à ce vaccin pour décembre, ce à quoi il répond : « On n’a même pas encore les études, vous vous rendez compte ? On parle de choses vu à travers des communiqués de presse de laboratoires pharmaceutiques. » et ajoute « Vous croyez qu’ils vont faire ça en 15 jours ? C’est quand même difficile d’analyser l’efficacité et la toxicité d’un médicament, d’un vaccin. »
Les laboratoires engrange des millions d’euros mais ne seront pas responsables des effets secondaires
Le Pr Eric Caumes a également déclaré : « Il y a une sur-communication et je vous rappelle que le principal bénéfice pour l’instant ça a été pour les PDG de ces laboratoires respectifs qui ont engrangé des millions d’euros en l’espace d’une minute. »
En effet, l’économie mondiale qui est actuellement dans le désarroi à cause du Covid19 attend avec espoir la solution qui mettra fin à cette crise. C’est dans ce contexte que Pfizer et Moderna ont fait un profit financier immense basé uniquement sur un effet de communication. Sans fournir pour autant les études normalement nécessaires à la commercialisation.
Le Pr. Perronne s’exprimait justement hier au sujet de la commercialisation, sur Sud-Radio, en expliquant que le « deal » entre les laboratoires et l’Europe était que les laboratoires ne prendraient aucune responsabilité quant aux effets secondaires de ces « vaccins ». En contre-partie d’un vaccin fourni rapidement les laboratoires laisseraient les États gérer l’entièreté des conséquences liées aux potentiels dangers à court ou à long terme de ces thérapies géniques.
Contre la vaccination obligatoire
Concernant le fait d’obliger les français à se faire vacciner, le Pr. déclare « on ne peut pas rendre le vaccin obligatoire. Ça va devenir contre-productif. Et en plus vous savez, c’est un vaccin d’un type unique, c’est un vaccin révolutionnaire. Il n’y a aucun vaccin de ce type existant à l’heure actuelle nulle part dans le monde. » et donc que « Le covid va permettre ’’d’expérimenter’’ un nouveau type de vaccin révolutionnaire qu’on a jamais utilisé. C’est-à-dire des vaccins à partir de matériel génétique ARN ou ADN. Ça n’a jamais été fait. ».
David Pujadas poursuit alors en demandant « Cela rend d’autant plus difficile de le rendre obligatoire ? », et le Pr. Caumes de conclure : « Je pense. »