Le post Facebook d’une internaute a connu un important succès il y a quelques jours de cela. En effet, la publication de Susan Frankel a été partagée près de 5000 fois en moins d’une semaine. Sur ce post, la femme de confession juive raconte comment deux jeunes musulmans sont venus à son aide.
Alors qu’elle sortait de l’établissement où elle enseigne, Susan Frankel est tombée en panne. C’est ainsi qu’un jeune homme a frappé à sa vitre lui demandant si elle avait besoin d’aide. Susan Frankel lui répondit que les services de dépannage étaient en route mais le jeune homme a insisté pour lui venir en aide.
Susan raconte : « Quelques minutes plus tard, il revint en courant dans la rue avec un petit bidon d’essence dans sa main. […] Cela ne suffit pas alors il repartit à la station essence. Après une dizaine de minutes, il revint en courant. Il a mis un gallon d’essence dans ma voiture et m’a demandé si je pouvais le ramener à la station essence ; […] et son ami attendait à la station essence pendant qu’il m’aidait, un étranger ».
Les jeunes hommes pensaient ainsi qu’il s’agissait d’une panne d’essence mais ils remarquèrent que la voiture avait un problème de batterie. Susan poursuit : « À ce moment-là, il a appelé son ami à la station essence qui s’est rendu dans la rue pour nous aider. Un autre gars qui vivait à proximité est venu pour aider aussi. Ces trois hommes du haut de leur vingtaine d’années ont poussé ma voiture en montée tout le chemin jusqu’à la station essence, et c’était loin d’être facile. Ils se sont donnés à fond ».
Les deux jeunes hommes ont donc secouru Susan qui, touchée par une telle solidarité leur a proposé 40 dollars pour s’offrir un bon repas mais ils ont refusé en affirmant « Non, nous sommes musulmans, et il est de notre devoir d’aider« . Émue par cette belle rencontre, Susan a partagé son anecdote sur Facebook. Elle a également confié : « La grande majorité des musulmans sont de belles personnes… le christianisme, le judaïsme et l’islam ont beaucoup plus de points communs que de différences. Nous devons remettre en question et avoir une réflexion critique sur les images et la rhétorique avec laquelle les médias nous bombardent ».