Depuis l’attentat de Londres en juillet 2005, pour la Grande-Bretagne, tout les moyens sont bons pour lutter contre le terrorisme, et éradiquer ce qu’ils nomment l’ « intégrisme islamiste ». Même si ce moyen risque de porter atteinte à la vie privée. Ainsi, le gouvernement conservateur a récemment imposé une politique qui consiste à traquer les étudiants musulmans potentiellement « extrémistes » au sein des universités.
Une mesure politique visant à surveiller de près les étudiants musulmans
Selon le quotidien The Guardian, des membres du personnel de plusieurs universités répertoriées comme « à risque » ont été sollicités par le ministère de l’Intérieur, pour repérer tout étudiant, de confession musulmane, ayant un comportement dépressif ou violent, isolé de sa famille ou suspecté de fréquenter des sites internet extrémistes.
Pouvant être composé d’enseignants, d’agents administratifs, de surveillants ou encore d’aumôniers, le corps universitaire a été prié de signaler ces étudiants à la police, qui enquêtera personnellement sur chacun d’eux, quitte à s’immiscer dans leur vie privée, pour savoir s’ils représentent une menace potentielle. Mais ce personnel ne voit pas d’un bon œil cette politique car il s’agit pour lui d’une atteinte aux droits civils et à la vie privée des étudiants musulmans, sans compter qu’il s’agit aussi d’une discrimination pointant du doigt l’appartenance religieuse.
Du coté des syndicats étudiants, le constat fut le même : James Haywood, président du syndicat étudiant de l’université Goldsmiths à Londres, s’est dit « profondément choquée » d’un tel contrôle des étudiants musulmans qu’il trouve « répugnant d’un point de vue moral ». « Compte tenu de la montée de groupes extrémistes comme la Ligue de défense anglaise (EDL) et le récent massacre en Norvège, pourquoi cette stratégie ne s’applique-t-elle pas aux étudiants qui démontrent une haine irrationnelle envers l’Islam ? » ajoute t-il à juste titre.
Lancé initialement en 2007 par les travaillistes dans le cadre d’un programme de prévention anti-terrorisme, cette mesure politique a été renforcée par le gouvernement actuel, devenu conservateur, qui a décidé de l’élargir à la sphère universitaire. Theresa May, ministre de l’Intérieur légitime cette décision en citant l’exemple d’un ancien étudiant de l’University College London, Omar Farouk Abdulmutallib qui aurait tenté de faire exploser un avion, fin 2009. Selon elle, à l’époque, le gouvernement travailliste refusait de « reconnaître ce qui peut vraiment se passer sur les campus ».
Par Oum Maryam.
anglais américains même profil mais aucune histoire vrai bientôt ils « les anglais » feront comme leur mentor en inventant un « patriot act » so british !!! tout est envisageable avec les yankees ! regardez leurs histoires a travers le monde depuis la nuit des temps …
Salamualeikum wa rahmatuLah,
Je suis en UK depuis peu de temps, je ne suis pas inscrite à l’université donc je ne pourrais pas témoigner, reste que la vie en Grande Bretagne pour un musulman reste tout de même beaucoup plus aisée qu’en France dans la mesure où l’on y trouve une plus grande ouverture d’esprit. On peut par example porter le hijab/ niqab/ barbe au travail, il y a moins de risque de se faire insulter car là-bas, on ne plaisante pas du tout avec le racisme, etc.
‘alaykum as-salam,
je confirme ce que vs dites 🙂
j’ai passé du temps ds le nord du pays ( à côté de Leeds ) & sur Londres ( East end )
ça n’a rien avoir avec la France !!
je me permet de poster ce lien afin de le prouver par image :
http://www.facebook.com/#!/media/set/?set=a.10150358204511882.401337.88702871881
malheureusement, je ne pense pas voir un jour en France des non-musulmans comme ces anglais de souche protester contre l’islamophobie