Tuerie à Bruxelles : deux des victimes liées aux services de renseignement israéliens

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Le samedi 24 mai, une fusillade mortelle avait eu lieu au Musée juif de Bruxelles, en plein après-midi. La vidéosurveillance dévoilait alors que l’attaque avait été menée par un homme probablement seul et surtout bien préparé, qui s’était enfui aussi vite qu’il était arrivé avec son arme annonçait dimanche une porte-parole du parquet. On dénombre malheureusement quatre victimes dont deux touristes israéliens, une bénévole française et le réceptionniste belge.

Le caractère antisémite des meurtres n’avait alors fait aucun doute d’après plusieurs personnalités politiques telles que François Hollande : « le caractère antisémite de cet acte, une fusillade dans le Musée juif de Bruxelles, avec cette volonté de tuer, ne fait pas de doute » a-t-il déclaré. Le président israélien Benjamin Netanyahu a quant à lui accusé « l’activisme pro-palestinien » dont « l’incitation à la haine permanente » serait à l’origine du drame.

La justice belge, plus mesurée, a indiqué de son côté que « toutes les pistes restaient ouvertes » et qu’elle ne pouvait complètement confirmer qu’il s’agissait d’un « acte terroriste ou antisémite ». L’homme , qui selon des témoins portait un sac noir et a ouvert le feu dans le hall d’entrée du musée, est activement recherché par la police.

Une révélation récente pose des questions supplémentaires : l’expert de Défense du quotidien Haaretz, Amir Oren, a révélé que les services de sécurité israéliens enquêtent pour savoir si la mort des deux victimes israéliennes n’était pas prémédité. En effet, Emmanuel et Myriam Riva étaient liés aux services de renseignement israéliens de par leur travail. Il aurait travaillé dans le passé avec le Mossad et s’occupait à l’époque des juifs de l’Union soviétique, pour ensuite intégrer les services de renseignement où son épouse occupait une fonction administrative.

Le professionnalisme apparent du tueur pose problème aux enquêteurs, même si à ce stade toute conclusion serait hâtive. L’enquête se poursuit donc, crime antisémite, attaque terroriste, ou règlement de compte ?

By Younes

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