Quand la théorie du genre menait au suicide, l’expérience de John Money

MoneyReimer

Il était une fois un sexologue et psychologue néo-zélandais : John Money. Spécialiste de l’hermaphrodisme à l’université américaine Johns Hopkins, il y étudie les enfants naissant intersexués et s’interroge sur le sexe auquel ils pourraient appartenir.

Contacté en 1966 par les parents de jumeaux dont la circoncision de l’un d’entre eux a mal tourné, il propose aux parents de mettre en place une expérience absolument novatrice : élever le petit Brian comme un garçon, et David son frère (dont le pénis a été très abîmé) comme une petite fille. Les deux enfants ne doivent pas être au courant de la manœuvre.

L’enfant, rebaptisé Brenda, va alors suivre un traitement hormonal et, quatorze mois plus tard, se fait ôter les testicules. Six ans plus tard, les jumeaux paraissent s’être conformés au rôle sexuel qu’on leur a attribué, la théorie du genre aurait fonctionné.

Brenda-David confiera plus tard à John Colapinto (auteur du livre « As nature made him : the boy who was raised as a girl ») : « C’était comme un lavage de cerveau ».

Mais « Brenda » grandit douloureusement. A l’adolescence, elle sent sa voix devenir grave, confie être attirée par les filles, et refuse la vaginoplastie que veut lui imposer Money. Brenda cesse alors son traitement hormonal mais s’enfonce dans l’alcoolisme et le mal-être. Bien que finalement redevenu David et marié à une femme après avoir appris la vérité, il/elle finira par se suicider en 2002. Traumatisé, son frère se suicide à son tour en 2004.

Une grille de lecture intéressante mais hypocrite

Il semblerait que la société souhaite questionner de manière officielle et non plus officieuse les rôles qui incombent aux garçons et aux filles.

Oui, les petits garçons peuvent aussi envisager de travailler avec les enfants, et les petites filles dans l’ingénierie aérospatiale. La femme dispose des mêmes capacités intellectuelles que l’homme, et peut être compétente dans bien des domaines, tout comme l’homme peut s’avérer naturellement capable de sensibilité et de douceur.

Par ailleurs, on ne devrait plus attendre de la petite fille qu’elle soit simplement « jolie » puisqu’elle est un esprit avant d’être un physique. Plus critiquable encore, les modèles qu’elle serait susceptible de vouloir (en vain) imiter comme les traditionnelles poupées barbies avec lesquelles elle devrait jouer ne sont qu’un fantasme et non pas la réalité.

Si les mots sont satisfaisants à lire sur le papier, la situation française l’est bien moins. Inégalité salariale, explosion des cellules familiales avec la précarité grandissante des mères célibataires, taux de violences conjugales préoccupant, manipulation récurrente et scandaleuse du corps de la femme dans le paysage quotidien du citoyen français (publicités, prostitution, harcèlement des musulmanes…)…

Un constat honteux pour les partisans de la Théorie du Genre qui arguent d’une nécessaire « égalité homme-femme enseignée à l’école ». N’est-il pas nécessaire de réformer profondément la société française tout d’abord ? La République ne doit-elle pas, une fois encore, balayer devant sa porte avant de vouloir prendre en main l’éducation de nos enfants ?

Une intrusion éducative, des raccourcis

Car c’est bien d’intrusion éducative dont nous parlons. Nous critiquons énergiquement cette déresponsabilisation croissante des familles, qui devraient être les seules et uniques garantes de l’éducation sexuelle de leurs enfants, selon leurs valeurs et sensibilités respectives.

L’école n’est pas et ne doit pas être un vecteur de propagande idéologique, un prêt-à-penser ethnocentré et orienté. Nous attendons de l’instruction publique qu’elle propose un bagage culturel et scientifique à nos enfants, afin qu’ils puissent accéder aux études et au métier de leur choix, rien de plus. Mais l’État voudrait-il faire passer d’autres messages ?

Il est évident que le fait de discuter l’appartenance biologique de l’être humain à un sexe spécifique comme l’aimeraient certains partisans de la théorie du genre, remet de ce fait en cause le couple traditionnel homme-femme. Si l’homme n’est homme que parce que la société le lui a inculqué, quel mal y-a-t-il à ce que deux hommes ou deux femmes soient en couple ?

La France doit accepter, une bonne fois pour toutes, les choix d’éducation de ses citoyens.

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By Younes

12 thoughts on “Quand la théorie du genre menait au suicide, l’expérience de John Money”
  1. Assalamu’alaykoum!

    Je pense, et si on a votre autorisation, qu’on devrait imprimer vos articles et les distribués aux parents a la sortie des écoles!!!

    Pour que les parents sachent!

  2. Salem alikom …Ci-joint un lien vers le site de l’assemblée nationale sur la théorie du genre (PAGE 13) !! La théorie du genre avait donc reçu un avis FAVORABLE du rapporteur de l’assemblée. http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/cr-cedu/12-13/c1213031.pdf. Et l’interview pertinent à diffuser au maximum pr faire réagir les parents qui croient que cette théorie n’est qu’une rumeur…. sa en fera réfléchir plus d’un! Farida belghoul interview du 31/01/2014 – http://youtu.be/2-ynTmjLsI4

  3. Et c’est d’Allah dont provient le secours… Cette histoire est terrible, mais ô combien révélatrice. Comme indiqué dans l’article, je vous rejoins sur le fait que le problème réside dans l’éducation. Le remède se situe donc dans la science utile, celle du Coran et de la Sunna. Mais là aussi, il est nécessaire d’éduquer pour informer que l’éducation passe par le science utile… Ouf ! C’est quand la fin ?

  4. Zorro: personnage imaginaire…donc ne connaît la réalité de ce monde! Tu nous cite l’exemple de l’Iran! Merci…ce n’est pas un pays musulman, le chimisme est une déviance, une secte…tt comme vous ils ont déformés le discours de l’islam en suivant leurs passions et pour des fins politique!
    Heureusement que vous n’êtes pas doué!

  5. Salamou 3aleykoum cette histoire fait mal au coeur beaucoup de peine pour ces jumeaux ils ont massacrés sa fitra ! C’est désastreux, votre article est pertinent. À nous de nous organiser pour ouvrir nos propres écoles ! Sinon il reste l’autre possibilité qui au final ne sera pas réserver qu’aux handicapés hamdoulileih. Proposition non acceptée par ce gouvernement.

  6. Essayez de vous connecter sur « ligne azur » , le site gouvernemental chargé d’expliquer l’homosexualité et le genre aux enfants. Vous n’y arriverez pas.
    Le nettoyage du net , c’est maintenant.

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