Alors que nous commémorons avec solennité le 28e anniversaire de l’épuration ethnique qui s’est déroulée à nos frontières du 7 au 16 juillet 1995, où 8 000 musulmans bosniaques ont été victimes d’un génocide, la ville martyre de Srebrenica résonne encore dans nos mémoires, marquée de manière indélébile par cette tragédie effroyable.
Se rappeler
Srebrenica était une enclave où vivaient principalement des Bosniaques, qui sont majoritairement de confession musulmane. Pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine, de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité ont été commis à Srebrenica, culminant avec le génocide de Srebrenica en juillet 1995. Des milliers de musulmans bosniaques, en majorité des hommes et des garçons, ont été tués dans ce massacre terrible.
Le TPIY a été institué le 25 mai 1993 par la résolution 827 du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations unies, afin de poursuivre et de juger les personnes s’étant rendues coupables de violations graves du droit international humanitaire sur le territoire de l’ex-Yougoslavie, à compter du 1er janvier 1991.
Un tribunal dont les juges n’ont pas craint de qualifier les crimes planifiés contre 8000 musulmans bosniaques par la seule désignation appropriée à leur monstruosité : un génocide.
Deux vidéos permettent de retracer ce qu’il s’est passé :
La première montre la grande Marche annuelle de la Paix qui a rassemblé en Bosnie-Herzégovine, ce samedi 8 juillet 2023, des milliers de musulmans ;
La deuxième retrace l’horreur d’un massacre de masse perpétré méthodiquement par les bouchers serbes, dont les plus tristement célèbres furent Ratko Mladic et Radovan Karadzic, et nous fait pénétrer dans l’enceinte du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), où certains témoignages déchirants sont accablants pour la communauté internationale.
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