Spécial Ramadân : Avec le Coran : Le temps est si précieux !

Spécial Ramadân : Avec le Coran : Le temps est si précieux ! (suite et fin)

Par : Tamime Khemmar.

Beaucoup de musulmans lisent des Sourates du Coran des milliers de fois sans s’arrêter et essayer de comprendre le sens de ces grandes Paroles. Or, parmi les qualités que possède le Coran, il y en a deux qui, pour tout intelligent qui médite, suffisent pour qu’il lui accorde la plus grande intention :

  • C’est la Parole d’Allah dont les trésors d’enseignements ne tarissent jamais ;
  • Cette Parole nous est adressée, à moi, à toi et à tous les humains et les jinns pour qu’on comprenne ses sens, les médite et les applique.

Allah, élevé soit-Il, dit :

{وَالْعَصْر}[1]

(Par Al-‘asr (le temps))

{إِنَّ الإِنسَانَ لَفِي خُسْر}[2]

(Certes l’homme est en perdition)

{إِلاَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ وَتَوَاصَوْا بِالْحَقِّ وَتَوَاصَوْا بِالصَّبْر}[3]

(Sauf ceux qui ont eu foi, ont accompli les bonnes œuvres, se sont recommandés mutuellement de persister sur AL-Haqq (la vérité) et d’être patients.)

Cette très courte Sourate qui s’appelle Sourate Al-‘Asr renferme le résumé de toute la religion. Tout le Message d’Allah transmis à tous les Prophètes est résumé dans ces quelques mots. À tel point, que le grand savant Ach-Châfi’î a dit à propos de cette Sourate :

« Si les hommes méditaient cette Sourate, elle leur suffirait. »

Allah, soubhânah, commence cette Sourate en faisant un serment où Il jure par Al-‘asr qui signifie le temps et plus précisément la fin de l’après-midi. Or, Allah ne jure que par ses grandes et prestigieuses créatures afin de montrer leur importance et leur mérite.

En quoi le temps est-il si important pour l’homme ?

Le temps est la période dans laquelle cette pauvre créature va fixer son sort éternel : le Paradis ou l’Enfer. Cela ne suffit-il pas pour se rendre compte de son importance ?

Un de nos bienfaisants prédécesseurs Al-Hassan Al-Basrî a dit :

« Fils d’Adam tu n’es qu’une quantité de jours. Si un de tes jours s’en va, une partie de toi s’en va. » Cela n’est-il pas suffisant pour essayer de remplir chaque jour de ce qui nous sera le plus profitable ?

Le jour qui s’en va ne reviendra jamais et nous ne le rencontrerons pas. Vrai ?

Non, ceci est faux ! Nous le rencontrerons le Jour de la résurrection et nous verrons devant nous tous les œuvres, bonnes ou mauvaises, qu’on a accomplies dans ce jour.

Le temps est imperceptible et s’écoule sans bruit, mais laisse sa trace apparente dans toute chose et toute chose nous rappelle que le temps passe :

– l’alternance du jour et de la nuit ;

– Les étoiles qui défilent dans le ciel ;

– Le soleil et la lune dans leur course effrénée ;

– Les saisons si différentes les unes des autres ;

– Les vieux qui meurent et les enfants qui naissent ;

– Notre corps qui après la force et la beauté bascule dans la faiblesse et le déclin.

D’ailleurs chacun de nous porte à son poignet une montre, voit l’heure dans son portable ou partout où nous jetons nos yeux, nous voyons les aiguilles de la montre tourner sans cesse et dans le même sens : celui de l’avant.

Tous ces appareils ne sont pas là uniquement pour nous indiquer quelle heure il est, mais pour nous rappeler que le temps passe…

Allah, soubhânah, jure par le temps, par cette formidable créature qui est le temps et qui est la chose la plus précieuse que possède l’homme. Pourtant, beaucoup d’entre nous n’ont de souci que de trouver la manière avec laquelle ils pourront gaspiller le plus de temps.

À suivre inchâ’Allah

 

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