Sadakat Kadri affirme actuellement au Royaume Uni, que la Shari’a peut être pratiquée dans le monde entier, ses lois respectant profondément le Droit Humain. Il demande aujourd’hui au Pays de reconnaître le bénéfice que pourrait apporter un Tribunal islamique à l’ensemble des citoyens.
La shari’a pourrait aider l’ensemble de la communauté
Sadakat Kadri, avocat et contemporain de Barack Obama à la Harvard Law School, ose affronter un ensemble d’idéaux selon lesquels la shari’a seraient contraire aux principes des Droits de l’Homme, en essayant de faire connaître ses origines et son évolution depuis plusieurs siècles. Il a déclaré au Guardian que ce type de tribunaux permettraient de rendre transparentes et publiques les lois de la shari’a, en les rendant accessibles à qui souhaiterait les utiliser.
Il rappelle également que la shari’a a contribué à préserver bon nombre de Droits primordiaux au fil des années et ce dans le monde entier. Pour lui « il est très important qu’ils (ce type de tribunaux) soient reconnus et autorisés à exister, à partir du moment où ces derniers sont une initiative volontaire, ce qui est crucial. C’est dans l’intérêt de tous que ce type d’initiatives soient transparentes et accessibles à tout public, car, s’ils ne deviennent pas des tribunaux publics, ils arriveront tout de même mais à huis clos. »
En 2008, Rowan Willimas, archevêque de Canterbury, avait déclenché une polémique à ce sujet lorsqu’il a semblé suggérer que la shari’a devait être plus largement adopté ! Et depuis l’arbitrage de la loi de 1996, les organismes religieux, y compris le Tribunal d’arbitrage musulman, ont force de loi dans certains litiges portant sur des questions telles que l’héritage et le divorce au Royaume-Uni.
Les préjugés autour de la shari’a
Lorsqu’on parle de Shari’a, l’on entend de suite les voix s’élever, parlant de la femme dont les droits seraient inférieurs, et d’autres clichés tels que les voleurs dont les mains seraient coupées, les femmes adultèrent qui seraient lapidées, le voile, qui serait imposé, ou bien l’attentat suicide, qui serait encouragé… Kadri souhaite mettre la lumière sur ces idées reçues, afin que l’ensemble des citoyens en apprenne plus sur ce « chemin ». Force est de constater que la grande majorité des gens ne connaissent absolument pas la position de l’Islam sur tel ou tel point.
Exemple : lorsque l’on parle de l’héritage d’un frère et d’une sœur ayant perdu leurs parents, sans réfléchir les gens condamne le fait que le frère ait droit à deux parts tandis que sa sœur ne bénéficiera que d’une part. Au premier abord, ça semble effectivement injuste pour les femmes, cependant, le frère a le devoir de loger, nourrir et habiller sa sœur, tandis que cette dernière n’a nullement besoin d’utiliser sa part. En théorie, le frère va dépenser très rapidement ses deux parts, alors que sa sœur, si elle le souhaite, pourra garder sa part et en faire ce que bon lui semble.
De plus, d’après Kadri, de nombreuses peines sont appliquées que très récemment, surtout depuis les quarante dernières années. Il semblerait, d’après lui, que depuis la révolution iranienne en 1979, les règles islamiques souhaitaient prendre place dans les lois nationales. Seule l’Arabie Saoudite appliquait la shari’a avant 1973.
Il souligne également un point important : la capacité de la shari’a à s’adapter et à évoluer. Son livre, « le Ciel et la Terre », qui sortira le 20 janvier, a pour but de décrire l’évolution de ces lois, et ses origines, depuis la descente du Saint Coran, en passant par la vie du prophète (sallallahou ‘aleyhi wa salam), les hadiths qui ont ensuite été écrits, puis les savants qui travaillent sans cesse sur les nouvelles problématiques rencontrées au fil des siècles. Il rappelle que l’Islam est une religion de Paix, et que les règles régissant l’Islam sont Justes, et que ses principes sont éthiques.
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Salam ‘alaykoum, attention aux imprécisions : « et d’autres clichés tels que les voleurs dont les mains seraient coupées, les femmes adultèrent qui seraient lapidées, le voile, qui serait imposé, »
Pour ne citer qu’un exemple, couper la main du voleur est un jugement général et absolu énoncé dans la Shari’â et en rien un cliché : « Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main […] » (Al-Maida : 38) Naturellement il faut que toutes les conditions soient réunies et que toutes les entraves à cela soient levées (avoir l’âge de raison, facultés mentales, etc.) comme mentionnées chez les jurisconsultes. Présentons l’Islam avec la fierté d’appartenir à la meilleure des communautés, sa version authentique, et surtout avec sagesse sachant mettre la choses à sa place.
Pour le reste nous disons comme après chaque prière obligatoire : « il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah. Nous Lui vouons un culte exclusif, en dépit de l’aversion des mécréants. »
Et Allah sait.
on parle de clichés dans le sens où les gens balance ça pensant que tous les voleurs, même un enfant qui meurt de faim, on lui coupe la main lorsqu’il vole un bout de pain. Il y a des conditions qui font que ça devrait être rarement appliqué. Idem pour la femme adultère qu’il faut lapider : le cliché c’est que c’est uniquement la femme, le fantasme occidentale leur impose que l’homme quant à lui n’est pas inquiété. Ils ne savent pas non plus qu’il faut 4 témoins directs qui rende cette peine rarement applicable également. Bref, on parle de clichés pour dire que ces questions sont très mal abordée, vous voyez mieux ?
Barakallahu fikoum.
slm Excellente initiative. Petite question quelle la sanction du vol et de l adultere? Baraka Allahoufikoum
Ah dsl javais pas vu la reponse du frere p lus haut. Jaimerais aussi savoirQuel est la sanction pour ladultere? Certes c une realite et non d prejuges mai bocou ne connaisse ke ces sanctions et pas les autres aspects de la Shari a comme les regles concernant l heritage…