Salim, connais-tu l’histoire des anciennes nations ?

Salim, connais-tu l’histoire des anciennes nations ?

Par : Tamime Khemmar.

Salim : Dis-moi tonton ! Est-ce que tu connais les récits des anciennes nations ?

Tonton Tamime : Ceux qui sont mentionnés dans les livres d’histoire ?

Salim : Non, tonton. Je parle des récits qui sont mentionnés dans le Coran.

T.T : Bien sûr que je les connais. Il n’y a presque pas une sourate du Coran sans qu’ils ne soient évoqués.

Salim : Je me posais une question, tonton. Nous étudions beaucoup l’histoire dans l’école, mais nous n’en parlons que très peu et même lorsque nous évoquons un événement comme le déluge, on a l’impression que…

T.T : Que ce n’est pas vrai. Que ce sont des légendes !

Salim : Exactement, tonton ! Or, vu que c’est mentionné dans le Coran, ça ne peut être que vrai, car c’est Allah, soubhânah, qui l’a raconté !

T.T : Ce n’est pas très compliqué, Salim ! Tu as l’impression que cela fait partie des légendes ou que les gens traitent les récits du Coran et de tous les Livres célestes, comme la Thora et l’Évangile, de légendes car, ils n’y croient pas.

Or, ceux qui ont foi comme toi et moi n’y doutent pas un instant et savent que c’est la réalité et le vrai récit rapporté par le Seigneur des mondes.

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Salim : Mais ce sont des récits qui sont importants et doivent être connus par les gens !

T.T : Bien sûr que oui. Leur importance est vitale, comme tout le reste du Coran qu’Allah n’a révélé qu’en miséricorde pour les gens.

Tu sais comment Allah appelle le Coran ?

Salim : Non, tonton.

T.T : Il l’a appelé : « Dhikr » qui signifie : rappel.

Ce Livre rappelle aux hommes et aux femmes les choses qu’ils ont oubliées ou qu’ils vont oublier et qu’il est nécessaire pour eux de ne pas oublier.

Car s’ils oublient certaines choses très importantes, ils vont le regretter amèrement.

C’est comme un médicament que tu prends trois fois par jour. Si tu oublies de le prendre, que t’arrivera-t-il ?

Salim : Tu tomberas malade.

 

T.T : Revenons aux récits des anciennes nations. Le peuple de Noé, les CÂd, les Thamoûd, le peuple d’Abraham, le peuple de Loth, les Madyan, le peuple de Pharaon… pour n’en citer que les plus importants, tous ceux-là furent cités, très amplement, dans le Coran pour une raison très simple qui est…

Salim : L’exemple !

T.T : Bravo, Salim ! L’exemple que nous devons méditer et dont nous devons profiter.

Leurs histoires sont toutes pareilles, leurs paroles aussi et leur fin fut la même.

Seulement, Allah diversifia ces histoires, car leurs péchés furent différents et leur châtiment aussi.

Tu sais pourquoi Allah a fait cela, Salim ?

Salim : Non, Tonton.

T.T : Car, c’est une affaire très importante. Qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère.

Je vais te la résumer.

Des gens vivaient tranquillement sans se soucier de quoi que ce soit, seulement, ils ne se préoccupaient pas trop de savoir s’ils obéissaient à leur Seigneur ou pas.

En vérité, c’est le Chaytân qui était leur guide.

Allah, soubhânah, leur envoya un homme parmi eux, qu’ils connaissaient bien et qu’ils appréciaient beaucoup car, il était vertueux et ne mentait jamais.

Cet homme leur dit qu’il était le Messager d’Allah, le Seigneur des mondes, et qu’il était envoyé par Lui pour les guider vers le droit chemin.

Ils le traitèrent de menteur, se moquèrent de lui, puis, lui demandèrent un miracle qui prouve sa sincérité.

Lorsque le miracle se réalisa sous leurs yeux, ils continuèrent à démentir leur Prophète et décidèrent de le tuer.

Ayant fini sa mission, le Messager quitta son peuple avec ceux qui ont eu foi en lui et le châtiment d’Allah ne tarda pas à saisir ce peuple.

Voilà à une variante près l’histoire des anciennes nations racontée dans le Coran.

 

Ajib soir : Où sont tes affaires ?

Salim : Leur histoire fait un peu peur, tonton.

T.T : Leur histoire fait beaucoup peur, Salim. Et c’est dans ce but qu’Allah nous l’a si amplement racontée. Afin que nous redoutions Allah, que nous le craignions et que nous ne prenions pas le chemin de ces anciens peuples.

Sais-tu, Salim, quelle parole, ces anciens peuples disaient lorsque leurs Prophètes leur rapportaient le Message de leur Seigneur et les mettaient en garde contre le sort de ceux qui furent avant eux ?

Salim : Non, Tonton.

T.T : Ils disaient : « Ce ne sont que les légendes des anciens ! »

 

 

 

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