Tout comme le 13 novembre, l’horreur a encore frappé. Elle a secoué, le 22 mars dernier, à Bruxelles mais à tellement d’autres endroits, le quotidien d’un monde que l’on ne reconnaît décidément plus. Le sang a de nouveau coulé et les langues, partout, ne cessent de se délier. Encore et encore.
Resterons-nous spectateurs d’un chaos imprévisible mais surtout incompris menaçant nos corps, nos vies et nos âmes alors qu’il y a tant à faire ?
Allons-nous continuer à rester assis à écouter des érudits, intellectuels de tout bord, aussi soporifiques les uns que les autres, s’ériger assez savants pour penser l’islam à leur manière, ou nous donner leurs versions à ce fléau sanguinaire ? Allons-nous rester là à suivre les analyses d’experts auto-proclamés du monde arabo-musulman, du Moyen-Orient, eux-mêmes perdus dans leurs hypothèses, sans solution, sans réponse à tant de questions ?
Si des fous furieux aux idéologies étrangères à l’islam, à ce en quoi nous croyons, à ce que nous sommes, propagent le sang d’innocents et créent la panique, d’autres nous anesthésient avec leur discours infantilisant et distillent la confusion pour mieux laisser régner la peur.
Avons-nous d’autres choix que de regarder notre planète prendre des allures de fin du monde ?
Certainement, et, à cette question, beaucoup d’entre vous se rappelleront, avec nous, comme une évidence, le hadith de notre Bien-Aimé Prophète Mohamed, salla Allah ‘alayhi wa salam :
Si la fin du monde venait à survenir et que l’un d’entre vous tenait dans sa main une plante, et s’il pouvait la planter avant que ne vienne la fin du monde, qu’il le fasse.
Rapporté par Ahmad
Lorsque, à chaque fois, des semeurs de trouble et de fitna, inspirés par un quelconque intérêt personnel, avec des motivations venues d’ailleurs, envahissent et détruisent ce que nous mettons tant de sincérité à instruire, nous devons nous souvenir que la vie ne demande pourtant qu’à naître. Le vivre ensemble en harmonie, la paix des cœurs et l’énergie dans la construction d’un lendemain pas si lointain attendent d’être plantés. Les nobles causes que nous défendons chaque jour, vous et nous, n’ont que faire de passifs, assis à observer et se lamenter.
Au milieu de l’effroi, encore une fois, ne laissons personne nous dicter notre conduite et nous faire croire en l’inertie, le silence et l’impuissance, avec arrogance et ton moralisateur. Aujourd’hui, plus que de nous désolidariser de ces actes ignobles et barbares, nous avons besoin d’unir tous nos efforts pour redonner à la vie son plein droit.
La violence et la division n’auront pas raison de l’amour que notre communauté porte à son prochain.
Chacun de nous doit continuer de semer cet amour, le respect et la dignité dans les cœurs de ceux qu’il aime pour voir pousser, solides, inébranlables, les branches de la foi qu’il vouera à Allah Seul mais aussi dans le regard et le coeur de ceux qu’il ne connaît pas. Irrigués par la proclamation de l’unicité du Très Haut, le savoir religieux mais aussi l’éducation universelle, les effets de l’ignorance sur notre jeunesse n’aura plus d’effet.
Chose sûre, la réussite à cette culture de la paix ne se fera pas sans effort, sans union et sans partage. Nous avons, aujourd’hui plus qu’hier, besoin de toutes nos intelligences, de notre enthousiasme, et d’autant de passeurs de nos valeurs fortes que de créateurs d’idées nouvelles pour parer au désordre que tant de personnes s’efforcent d’installer autour de nous. L’élan a besoin de la persévérance tout comme la graine ne saurait être sans eau. Soufflons la confiance en Allah ta’ala dans le cœur de nos enfants. Multiplions les sources d’enrichissement de leur âme et de la nôtre.
Et n’ayons pas peur du labeur quand il s’agit de travailler la terre ravagée de la solidarité et de la bienveillance, non pas au sein de notre communauté mais bien parmi tous les hommes.
Le futur de nos jeunes, et le notre, est entre nos mains!
La fatalité n’a rien à voir avec le destin. Ne restons pas là à compter nos morts, et nous indigner face aux accusations. Retroussons nos manches et faisons en sorte de préparer le terrain. La route est longue mais belle lorsque l’on est uni !
Nous vous connaissons, chers lecteurs, engagés, de manière positive et solidaire, dans vos foyers, à la mosquée, l’entreprise ou l’université, et quelque soit votre métier, votre couleur ou votre nationalité.
Nous sommes tous unis au milieu de ce cauchemar qui se répète. Alors nous vous le demandons en toute humilité : n’acceptons pas de nous laisser endormir par tout ce fouillis argumentaire et préférons semer autour de nous l’envie de vivre heureux, ensemble, en paix.
Puissions nous tous être de fervents messagers porteurs de sagesse les uns pour les autres.
Prions pour qu’Allah apaise les cœurs meurtris de ceux qui souffrent en silence la perte d’êtres chers et qu’Il nous aide à nous soutenir pour redonner des couleurs à l’humanité.
Salam aleycoum MACHA ALLAH
« Rien n’est plus lourd dans la balance d’un croyant le jour de la résurrection d’un bon caractère. Dieu déteste l’homme grossier qui prononce des paroles obscènes » Hadîth rapporté par At-tirmithî.
« Allons-nous continuer à rester assis à écouter des érudits, intellectuels de tout bord, aussi soporifiques les uns que les autres, s’ériger assez savants pour penser l’islam à leur manière » tu peux nous expliciter à qui tu penses ?
Salam ahlikoum qu’Allah anéantisse tout ces terroriste qui font du mal a touts les musulmans et qui font du mal à la religion d’Allah la vrai religion sur terre
machaalah tres bel article