En soutien aux Ouïghours, Beterbiev refuserait de combattre en Chine et risquerait la perte de son titre.
Le monde du sport fait preuve une nouvelle fois de compassion et de solidarité au peuple Ouïghour injustement opprimé en Chine.
Des sportifs professionnels en émoi
Les tous récents tweets du footballeur allemand Mesut Özil et du rugbyman néozélandais Sonny Bill Williams sur les réseaux sociaux, qui ont ouvertement condamnés l’ouverture de camps de concentration par le gouvernement chinois destinés aux musulmans ouighours, ont montré la voie au champion du monde unifié de boxe Artur Beterbiev.
En effet le prochain combat de Beterbiev face au challenger à la ceinture IBF Meng Fanlong est programmé en Chine.
Non à la Chine
D’après le site en ligne BoxingScene, Beterbiev, boxeur professionnel russe d’origine tchétchène et musulman de son état, refuserait de boxer en Chine en raison des répressions chinoises subies par les Ouïghours.
Un refus en signe de contestation, qui pourrait bien lui faire perdre sa ceinture IBF … ainsi que la modique somme d’un plus de 1 million de dollars.
Pas mal de dollars en jeu
Le promoteur Longjoy Sports qui a mis 1.9 millions de dollars sur la table (1.235m pour le champion, 665 000$ pour le challenger) devra essuyer les plâtres en cas de « forfait » du champion du monde en titre pour satisfaire tous les fans qui attendaient avec impatience cette confrontation.
Des KO en veux tu en voilà
Beterbiev avait emporté son dernier combat par KO Technique contre Oleksandr Gvozdyk. Sachant que les 15 victoires en carrière de Beterbiev ont été obtenues par KO.
Selon le journaliste Gabe Oppenheim : « Beterbiev n’accepterait pas d’apparaître en Chine, en tant que musulman, il est très offensé par les mauvais traitements infligés par la Chine aux coreligionnaires ouïghours (un groupe ethnique turcophone) dans l’ouest du pays, dont un million seraient détenus en camps de concentration. »
Il y a quelques mois ce père de trois enfants s’était déjà prononcé sur un éventuel combat dans l’Empire du Milieu : « La Chine, c’est non. Même si c’est beaucoup plus payant, je ne veux pas ».