Ramallah : quatre ministres interdits d’entrée pour non reconnaissance de l’état hébreu

Quatre ministres devant se rendre en Cisjordanie dans le cadre d’une réunion sur la question palestinienne ont été interdits d’entrée par Israël. Interdits d’entrée car ces ministres viennent de quatre pays ne reconnaissant pas l’état hébreu.

« Stop, On ne passe pas ! »

Les chefs de la diplomatie de Malaisie, d’Indonésie, d’Algérie, du Bangladesh et de Cuba, membres du Comité du mouvement des non-alignés sur la Palestine n’ont pu se rendre à Ramallah, le siège de l’Autorité palestinienne, comme il était prévu. L’Algérie avait prévenu qu’elle n’enverrait pas de délégation à Ramallah, et ce afin d’éviter les complications lors des contrôles aux frontières israéliennes. Les participants de cette réunion devaient soutenir une demande palestinienne auprès de l’ONU quant à un éventuel statut d’État. L’an dernier, les ministres des affaires étrangères de la Ligue arabe avait appuyé le projet de l’Autorité palestinienne ayant pour objectif la reconnaissance d’un Etat de Palestine par l’ONU, même si le pays n’est pas membre de l’organisation internationale. En septembre dernier, Israël et les États-Unis était en colère lorsque M. Abbas avait exigé la reconnaissance de l’État palestinien. Les quinze états membres n’ayant pas trouvé d’accord, M. Abbas souhaite aujourd’hui récupérer un soutien massif  pour que le projet aboutisse.

La réunion reportée

«  Après consultation entre la direction palestinienne et toutes les délégations, il a été décidé d’annuler la réunion à Ramallah du Comité Palestine des non-alignés » déclare un responsable palestinien. L’Égypte, la Jordanie, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Sénégal, la Colombie et l’Inde sont les autres membres de ce comité de treize pays. « Le Comité ministériel des non-alignés condamne cette action d’Israël. Il s’agit d’une violation flagrante des principes du droit international et des obligations d’Israël en tant que puissance occupante », lance le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohammad Kamel Amr, lors d’une conférence de presse à Amman. Afin d’éviter l’aéroport de Tel-Aviv et les différentes frontières contrôlées par Israël, les ministres devaient arriver directement par hélicoptère à Ramallah, et ce depuis un aéroport jordanien. Même ainsi l’autorisation d’Israël est obligatoire.

Combien de violation Israël devra encore perpétrer pour que le monde réagisse ?

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By Younes

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