Fatawas extraites de la traduction de l’ouvrage Fiqh al ‘Ibádāt, questions-réponses avec Cheikh Muhammad Al Utheymīn rahimahu Llah. À paraître aux éditions Anas www.editionsanas.com
Question n°143 : Cheikh, quel est statut du jeûne accompli par un enfant non pubère ?
Réponse : comme nous l’avons précédemment dit, le jeûne n’est pas une obligation pour l’enfant mais son responsable légal se doit de l’enjoindre à le faire pour qu’il s’y habitue. Le jeûne, pour l’enfant non pubère, est un acte recommandé, il en a donc la récompense et il ne commet aucun péché s’il ne le fait pas.
Question n°179 : Cheikh, s’il arrive à une personne de jeûner une partie du mois de ramadan puis de décéder avant d’en atteindre le terme, incombe-t-il à ses proches de terminer le mois a sa place ?
Réponse : Cela n’incombe pas à ses héritiers, le fait de nourrir des pauvres à sa place non plus. En effet les actes du défunt cessent à partir du décès comme l’affirme le Prophète (que la paix et la bénédiction de dieu soient sur lui) : « Lorsque l’homme meurt ses actes sont interrompus sauf dans trois cas : l’aumône permanente, le savoir dont on tire profit ou un enfant vertueux qui invoque en sa faveur1 ». Par conséquent, on ne s’acquitte pas du jeûne ou de la nourriture du pauvre à la place du défunt, et ce même s’il lui est arrivé de décéder en pleine journée.
1 Rapporté par Muslim, ch. du testament, n°1631.