Le Ramadan est un mois de jeûne, et un mois de soumission et d’adoration pour Notre Seigneur. Il est aussi un mois de compassions aux plus modestes, un mois de partage et de générosité. Dans certains pays, il est malheureusement synonyme de flambée de prix de certaines denrées alimentaires.
Aux Emirats Arabes Unis, la fondation humanitaire Cheikh Khalifa ibn Zayed a mis en place un système d’aide pour les familles durant ce mois béni du Ramadan. Désormais, cette aide sera étendue à toute l’année, et, le Gouvernement s’engage à contrôler la hausse des prix pendant ce mois de jeûne.
Une aide alimentaire prochainement étendue à toute l’année
Cette aide consiste à subventionner des aliments de base, et les proposer à un moindre prix aux familles modestes.
Le premier projet d’aide alimentaire a été lancé en 2009 et près de 45 000 émiratis avaient pu en bénéficier. Cependant, il concernait seulement la farine et le riz. Pour cette année, deux nouveautés viennent s’ajouter à ce dispositif d’aide décidé par le Président des Emirats Arabes Unis, Cheikh Khalifa ben Zayed.
Tout d’abord, il s’agira d’étendre cette initiative à tous les autres mois de l’année. Les gens ont besoin d’aide alimentaire même après le mois de Ramadan. Plus encore, la gamme de denrées alimentaires sera élargie. Ainsi, des familles pourront acheter des dattes, des jus, de l’huile (etc.) à un prix plus bas de 20 à 30% que celui du marché. La subvention « Ramadan » sera appliquée tout au long de l’année.
Le gouvernement mobilisé pour surveiller les prix durant le Ramadan
Le Ministère de l’Economie a annoncé la mise en place d’un système national de contrôle des prix en ligne pour les supermarchés. Il consiste à ce que les directions des supermarchés annoncent le prix de produits dans une base de données tous les mardis. Le but est d’assurer un contrôle sur l’augmentation des prix, qui parfois, peut être abusive durant le mois de ramadan.
Les produits alimentaires susceptibles d’être concernés, sont des aliments de première nécessité tel que le riz, le blé, le lait, le thé, la viande, les œufs, l’huile, ou encore le poisson.
Le Ministère a également encouragé davantage la concurrence entre les fournisseurs afin de libéraliser le commerce des produits de base, et ainsi faire baisser les prix.
Espérons que d’autres pays verront naître des initiatives similaires afin que tous les musulmans puissent jeûner et se consacrer à la pratique de leur foi durant ce mois béni sans qu’ils se soucient de ce qu’ils vont pouvoir manger.