Après cette superbe victoire de l’Algérie qui a remporté le deuxième titre de champion d’Afrique de son histoire, nous vous proposons un article sur l’un des fabuleux piliers et artistes de cette sélection nationale algérienne nous avons nommé Raïs M’Bolhi gardien de but de son état.
68 sélections pour le portier algérien pour une première sélection en juin 2010.
Raïs M’Bolhi est né le 25 avril 1986 à Paris, est un footballeur international algérien, évoluant au poste de gardien de but. Il évolue avec l’Ettifaq FC, en Arabie saoudite depuis 2018.
Seulement deux buts encaissés lors cette CAN 2019
Ses coéquipiers lui doivent beaucoup, en effet en n’ayant encaissé que 2 buts lors de ce tournoi et il est l’auteur de multiples arrêts qui ont fait le bonheur du public. Déterminant pendant la phase de poule et les tours suivants le portier algerien opérationnel sur sa ligne mais également dans les divers sorties aériennes a offert plus d’un répit à ses défenseurs.
Ma mère est Algérienne et mon père est Congolais, mais j’ai grandi avec les Algériens
Raïs M’Bohli et ses coéquipiers offrent ce jour un nouvelle opportunité au peuple algérien, après 29 ans, de remporter cette fameuse coupe d’Afrique des nations après les éliminations des sélections marocaines et tunisiennes.
Exemplaire à tous les niveaux ce sportif émérite garde la tête froide.
Très critiqué au début de son aventure avec les Verts, du fait de ses origines congolaises : son papa est congolais et sa maman, paix à son âme, était algérienne.
M’bolhi a depuis pris sa revanche sur le terrain. Professionnel, comportement exemplaire, ne faisant pas de vagues, il a réussi à conquérir les coeurs des algériens et du monde entier en restant un homme simple et efficace.
Très peu bavard il ne se confie que très peu aux médias.
Le gardien de 33 ans a réussi à surprendre son monde par son sang-froid légendaire.
J’ai commis des erreurs que je n’aurais pas dû commettre par rapport à ma religion
Depuis qu’il a choisi l’Algérie, Raïs Mbolhi a découvert l’islam de manière plus approfondie. Il l’avoue et reconnaît certaines erreurs.
«J’ai commis des erreurs quand j’étais jeune que je n’aurai jamais dû commettre surtout par rapport à la religion. C’est hyper important pour nous les joueurs algériens, mais après, ce qui compte aussi c’est l’amour de l’Algérie, on est prêts à mourir sur le terrain pour ce pays. C’est le pays de ma mère, et j’ai grandi avec ses valeurs. D’ailleurs, il n’y avait dans ma vie que l’Algérie.»
Un gardien de classe mondiale qui reste humble et modeste même après avoir remporté le sacre.
Pour preuve voici la déclaration d’après match, quelques minutes après la fin de cette finale remportée, au micro du journaliste de Bein Sports :
« C’est la victoire de tout un pays, on s’est battu comme des hommes.
Grâce à Dieu on est récompensé
Jamel (Belmadi) est arrivé il a ramené sa touche, c’est un grand frère. »
À 33 ans et su haut de sa 68ème sélection, Raïs M’Bolhi a offert à ses coéquipiers et à toute l’Algérie le fabuleux trophée africain, le graal tant convoité par tous les footballeurs africains.