La célèbre maison d’édition américaine HarperCollins s’est empressée, il y a quelques jours, d’éteindre l’incendie et de se confondre en excuses. La raison: la presse en ligne a révélé l’existence d’Atlas publiés destinés aux écoles anglophones du Moyen-Orient et dont les cartes omettent de représenter Israël.
Dans ces manuels, les frontières jordaniennes et Syriennes sont étendues sur tout le territoire; seules Gaza et la Cisjordanie sont distinctement représentées. Il semble que ce soit l’hebdomadaire catholique britannique, The Tablet, qui a remarqué cette omission.
Dans un premier temps, la maison d’édition a assumé pleinement sa décision. Le service cartographique d’HarperCollins explique qu’il s’agissait de s’adapter « aux préférences locales » et que représenter ce pays dont les frontières sont contestables aurait été jugé « inacceptable » par leurs clients du Moyen Orient.
Cette omission volontaire a contraint le groupe de publication nord américain a revenir sur ces déclarations. Après s’être excusé via un communiqué sur sa page Facebook, l’organe de publication s’est engagé à retirer les derniers ouvrages encore disponibles à la vente.
Il est bon de rappeler à cette occasion, que les frontières actuelles revendiquées par Israël ne sont ni définies ni unanimement reconnues par l’ensemble de la communauté internationale. Depuis plus de 60 ans, Israël essaie, de manière unilatérale et par la force, d’annexer les terres palestiniennes , mais seule l’initiative de paix arabe qui propose la normalisation des relations est possible à la condition d’un retour aux frontières internationalement reconnues d’avant 1967.
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