Nommé ministre de l’intérieur par Emmanuel Macron. Gérald Darmanin est au cœur des polémiques. Et pour cause, il est poursuivi en justice par deux femmes pour des faits d’ordre sexuel, qui remonteraient à 2009 et 2017.
Anciennement ministre des actions et des comptes publics, élu en 2017, et maire de la ville de Tourcoing, l’homme aurait abusé de son statut afin d’avoir des faveurs sexuelles d’une habitante. Une des plaintes a été classées sans suite.
Selon Mediapart, La tourquennoise l’avait informé de sa recherche d’emploi et de ses difficultés à trouver un logement. Nécessiteuse, elle a dû consentir à des faveurs sexuelles en échange d’une aide dans sa recherche. Une autre femme l’accuse également de viol. Selon lui c’était une relation sexuelle libre et consentie. L’enquête a par ailleurs été classée sans suite.
Sa nomination en tant que Ministre de l’Intérieur, remettrait en cause l’implication du Président Français dans la cause féministe, et la lutte pour l’égalité des sexes.
En effet à ses débuts, Macron a soutenu les combats féministes et s’est engagé dans la lutte contre les violences faites aux femmes et la lutte pour l’égalité.
Cette nomination a suscité d’autant plus d’indignation que le ministre de l’intérieur est représentant des forces de l’ordre et responsable de la formation des policiers. Les femmes victimes de violences sexistes seraient, par conséquent, dissuadées d’avoir recours à la police. « Leur chef » étant accusé de faits pareils.
En tant que musulmans Français, il serait inacceptable de permettre qu’une personne accusée d’un pareil crime nous représente. Par ailleurs, les avocats ne nient pas les relations sexuelles. Ce qui pourrait potentiellement confirmer l’abus de faiblesse qui lui est reproché.
La démission de Gérald Darmanin est demandée par des milliers de personnes qui ont signé cette pétition. Sa démission serait préférable au vu des accusations.
A ce titre rappelons que l’Islam, qu’Allah a institué pour ordonner le bien et proscrire le blâmable, ne tombe pas dans le piège de cette distinction souvent faite dans ces affaires de mœurs entre consentement et absence de consentement. Comme si un consentement rendait la chose légitime… La relation extra maritale est dans les deux cas interdite et soumise au plus dur châtiment car la préservation de la pudeur est fermement protégée par notre foi.