Connu pour son engagement politique, l’ancien membre fondateur de Pink Floyd, Roger Waters ne manque pas une occasion pour dénoncer l’occupation de la Palestine.
Chaque événement lui sert de prétexte pour afficher son soutien à la cause Palestine. Ainsi en juin dernier lors de la remise du trophée du vainqueur de Roland-Garros, le chanteur portait autour du cou le keffieh Palestinien au moment de remettre le prix au vainqueur.
En mars, la star du rock faisait équipe avec les artistes du Trio Joubran, le plus célèbre groupe palestinien de musique traditionnelle, pour le titre, « Supremacy », écrit en réponse à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par Donald Trump.
Roger Waters défend avec acharnement le droit au boycott culturel d’Israël. Il pousse les autres artistes à prendre position en refusant de se produire dans l’état hébreu.
Selon lui, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou mène une « politique suprémaciste, raciste » vis-à-vis des Palestiniens.
« Nous savons tous que la vie dans les Territoires palestiniens est insupportable », a déclaré récemment le chanteur lors d’un concert à Santiago, la capitale du Chili où vit la plus grande communauté Palestinienne en dehors du monde arabe.
Ses déclarations contre l’occupation sioniste lui valent d’être régulièrement accusé d’antisémitisme par ses détracteurs. Mais l’artiste de 75 ans se défend de tout amalgame et compare la situation de Gaza et de Cisjordanie au régime d’apartheid en Afrique du Sud.