Des logiciels permettent aujourd’hui de reconnaitre le visage des individus sur des vidéos analysées en temps réel.
Avant de parler de ce sujet, il faut déjà aborder le simple fait d’installer des caméras de surveillance partout en ville, ce qui peut devenir très problématique du point de vue de nos libertés.
Au début, les politiques vendent la vidéosurveillance comme un moyen d’assurer la sécurité des citoyens, de lutter contre le terrorisme etc. mais n’ont jamais demandé l’avis de la population.
On a vu qu’en réalité la vidéosurveillance est finalement surtout utilisée pour sanctionner des automobilistes ayant commis des infractions routières : Vidéo-verbalisation.
On peut également prendre l’exemple de Nice qui est devenue l’une des villes les plus surveillées de France avec des milliers de caméras installées par le Maire Christian Estrosi. Avec le recul, on constate que les résultats sont plus que médiocres au vu du coût exorbitant que ces caméras ont représenté. C’est ce que constate le sociologue Laurent Mucchielli dans son livre « Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance » et conclu que la vidéosurveillance est un gaspillage d’argent public.
Maintenant si l’on ajoute à cela la reconnaissance faciale, nous passons à un tout autre niveau de danger.
Au début comme toujours on nous rassure en nous disant qu’il s’agit uniquement de repérer des criminels ponctuellement.
Alors que l’on voit qu’en temps de crise, les lois qui étaient censés encadrer les utilisations et protéger nos libertés sont balayées en utilisant la peur des gens.
Et on peut très bien s’imaginer les dérives, dignes de films de science-fiction, concernant l’utilisation que pourraient en faire des personnes mal intentionnées au sein de la classe gouvernante. Par exemple la surveillance abusive d’opposants politiques, de militants qui seraient espionnés dans leur vie privée à la recherche de faiblesses cachées ; elles seraient ensuite exposées publiquement pour détruire les personnes et tenter de décrédibiliser leurs idées.
De plus, qui nous dit que demain, la reconnaissance faciale ne sera pas généralisée et ne permettra pas à des tiers de suivre tout un chacun dans sa vie de tous les jours ?
On voit alors très nettement le lien qui peut se faire entre cette technologie et les grands collecteurs de données qui pourraient alors dresser des profils clients et les revendre aux plus offrant.
Comment peut-on agir ?
Il s’agit évidemment dans un premier temps que la population s’exprime d’une même voix et fasse savoir en bloc à ses représentants politiques qu’elle refuse d’entrer dans cet engrenage. Donc participer aux regroupements politiques où la population peut s’exprimer et faire valoir son refus catégorique.
Nous invitons également nos lecteurs à partager et signer cette Pétition qui demande le bannissement de la reconnaissance faciale en Europe.
Ne serait-ce que pour avoir une visibilité et le poids du nombre qui permettrait de faire savoir à tous que la majorité des gens refusent ces évolutions technologiques liberticides.