Avec l’afflux massif de réfugiés Rohingyas, il semble que l’Asie soit dans la même impasse que l’Europe.
En effet, les Rohingyas, peuple apatride de Birmanie fuient les persécutions qu’ils subissent au quotidien par les bouddhistes intégristes sous le regard complice des autorités locales. Les autorités birmanes considèrent ces individus, de confession musulmane comme étant des migrants bangladais, et non pas comme des birmans. En raison de ces différences, ils sont victimes de graves violations de leurs droits humains (travail forcé, expropriation de leurs terres, restriction de la liberté de mouvement, privation de droits fondamentaux, etc), et récemment des émeutes ont éclaté provoquant la mort de plusieurs Rohinyas. C’est pour cela que ce peuple est considéré comme l’un des plus persécutés au monde selon l’ONU. Toujours selon l’ONU, plus de 120 000 Rohingyas ont fui depuis 2012 la Birmanie.
Et actuellement, il y aurait en tout, selon l’association Projet Arakan, au moins 8 000 Rohingyas, piégés sur les mers, notamment sur la Mer d’Andaman. Souvent rejetés par les pays limitrophes, désemparés,ils ne savent où trouver refuge.
Récemment, un flot de migrants en provenance de Birmanie, et du Bangladesh, a pu trouver refuge dans la province d’Aceh en Indonésie, mais des milliers restent encore piégés en mer. En quelques heures, ce sont plusieurs centaines de boat people qui ont débarqué sur les côtes indonésiennes, avec des réfugiés, affaiblis, affamés, déshydratées. Les autorités indonésiennes d’Aceh se retrouvent complètement dépassées par cette situation.
Ce lundi 11 mai, plus d’un millier de migrants sont arrivés en Malaisie à bord de trois boat people abandonnés par les passeurs.
Les appels à l’aide pour secourir les migrants se multiplient, surtout depuis le début du mois de mai, alors que les autorités thaïlandaises ont décidé de réprimer plus sévèrement les passeurs et le trafic humain suite aux mises en garde internationales après la découverte de plusieurs charniers en pleine jungle de dépouilles de réfugiés birmans. Depuis l’annonce de répressions plus sévères les passeurs sont craintifs et choisissent donc d’abandonner les réfugiés à leur propre sort, souvent en pleine mer.
Une réunion extraordinaire sera prochainement organisée en Thaïlande, le 29 mai pour évoquer ce problème devenu régional de la vague d’immigration clandestine. Une concertation des pays de la région pour trouver une solution à ce problème dramatique s’impose.
as salamu aleykum, la moindre des choses c’est de leurs faire des douahs, ya Rabbi soulage nos frères et soeurs qui souffrent, raffermit leur foi et accorde leurs la meilleure récompense dans l’au-delà, amin !
Il faut manifester pour qu’on entende parler d’eux il faut organiser quelque chose c inhumain où sont les humanistes du monde, les muslimin????