Mercredi 1er février, à bord de cinq jeeps israéliennes, quelques soldats se rendent à Budrus, un village palestinien à 30 km de Ramallah. L’opération militaire se termine mal : un des soldats israéliens est oublié par ses équipiers et se retrouve au milieu des palestiniens…
Oublié dans le « camp adverse »
Cette opération n’est autre qu’une brève incursion dans le village de Budrus, un village palestinien à plusieurs kilomètres de la ligne verte, isolé par le mur de la honte, le mur d’apartheid… Les soldats sortent quelques instants des Jeeps à cause de jets de pierre de quelques jeunes manifestants contre le mur construit et les empêchant d’accéder à leurs champs. A la fin de la « patrouille », ils remontent, et les jeeps repartent tranquillement, mais oublient un de leurs soldats.. Le jeune Israélien abandonné commence alors à angoisser : que va-t-il lui arriver ? Au milieu d’un peuple oppressé, à bout, fatigué et désemparé… Car ce village est régulièrement le théâtre d’affrontements réguliers entre les jeunes palestiniens désœuvrés et les soldats israéliens…
Il se retrouve très vite entouré par les palestiniens, et deux anciens le… rassurent… Ces villageois palestiniens le raccompagnent même jusqu’au barrage militaire israélien le plus proche, où des officiers de son Unité avaient été prévenus de l’incident. D’après un autre témoignage, le soldat aurait été prévenu et abrité par un palestinien jusqu’au retour de sa troupe… Peu importe, sain et sauf, et désarmé, Ayyed Morrar, activiste et habitant de Budrus, a précisé à la télévision israélienne :
« Nous nous opposons à l’occupation et nous sommes disposés à payer le prix de la liberté, mais pas d’une façon qui nous amène à tuer », a-t-il déclaré.
Que fait l’armée Israélienne ?
Un porte-parole de l’armée Israélienne a bien confirmé l’oubli de ce soldat, et envisage de mener une enquête car il s’agit d’un acte grave. En attendant, le responsable de cette unité a été relevé de ses fonctions.
« Oublier un homme sur le terrain, c’est quelque chose de très grave », commente un spécialiste israélien des affaires de sécurité. « Le commandant de chaque unité est tenu de compter et recompter régulièrement ses soldats. Sur le terrain, chacun doit répéter fréquemment son numéro.«
L’armée israélienne parle de « camp adverse », les villageois seraient donc les adversaires des israéliens. Pas de débat sur le fait qu’ils soient ennemis, mais ce terme de « camp adverse » met en lumière quelque chose d’important : les soldats israéliens sont formés à traiter les palestiniens comme des militaires. On parle de camp adverse en temps de guerre, or de nos fauteuils il nous est malgré tout difficile d’imaginer qu’un villageois ou que les jeunes jetant des pierres sur les jeeps ne soient pas réellement considérés comme étant civils. L’un des camps forme ses jeunes au combat et lui fournit véhicules et armes. Le second camp a du mal à nourrir ses jeunes, encore plus à les instruire et à les former à autre chose qu’à la survie quotidienne. La Palestine, non seulement occupée, est chaque jour visée, tiraillée, maltraitée, et réduite…
On peut se demander si un tel acte d’humanité eut été possible côté israélien si la situation avait été inversée ? Si l’on se souvient de l’article concernant les enfants palestiniens, les israéliens condamnent les prisonniers sans jugement ni présence d’avocat ou d’un parent. Ils auraient certainement une fois de plus prétexté une infiltration terroriste, et aurait agi pour la sécurité du pays…
assalamou ‘alaykoum
Je suis admirative de ce comportement même si cela ne m’étonne pas au vue de ce que nous enseigne l’Islam et le comportement dont faisait preuve le Prophète (paix sur lui).
Une autre chose qui ne m’étonne pas c’est l’amateurisme dont ont fait preuve les militaires israhelien : oublier l’un des leurs, fallait le faire !!!
Une p’tite vidéo de partage : http://www.youtube.com/watch?v=U0WKVhIpgr4
Asalamaleykum WarahmatuLahi Wabarakatuhu
En espérant que ce que cet homme a vécu le pousse à réfléchir, quitter l’armée et être guidé
Il y a beaucoup de soldats qui ont déserté tsahal après s’être extirpés de cette propagande anti Palestinienne et ayant vu et ressenti avec le peu d’humanité qui leur restait ce pourquoi ils étaient utilisés, maintenant ils le dénoncent et sont bien évidemment menacés par l’armée et le gouvernement
l’islam nous apprend le bon comportement, meme envers nos ennemis. j’espère que les sionistes apprennent aussi.
As salam 3alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatuh
Ma sha Allah, un geste honorable qui je souhaite leurs ouvriront le coeur… Avec toutes les horreurs qu’ils font aux palestiniens tous les jours, c’est un geste juste remarquable. Ils ont su maitriser des jours et des années de crimes, de haines, de pleurs et de douleurs atroces en un seul instant pour faire valoir l’Islam.
Ya Allah protège nos frères, nos soeurs , nos enfants la bas, apporte leurs soutien, force, et apaise leurs peines.
Ya Allah nourrit les, abreuve les, soigne les, pardonne leurs et ramène les à toi. Amin
wa salam
« Arrestation de l’un des Palestiniens libérés en octobre
Malgré cette anecdote insolite, l’armée israélienne ne semble pas pour autant avoir baissé sa garde en Cisjordanie. Un Palestinien, qui avait été libéré en octobre en échange du soldat Gilad Shalit, a été arrêté mardi, a-t-on appris de sources concordantes. Aymane Chawarna, 36 ans, de la localité de Doura, près de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie, a été interpellé tôt mardi, ont précisé des sources au sein des services de sécurité palestiniens. » (Le Point)
Pfff !
Assalamou alaykoum wa rahmatou Allahi Je n’ai qu’une chose a dire: le Ptophete (srws) serait vraiment très fiers d’eux! MachAllah. Que Dieu les aide et les bénissent.