Palestine : poursuite de la colonisation, diviser pour mieux régner

Lundi 17 décembre, un comité municipal de Jérusalem a approuvé un projet de construction de 1 500 logements à Ramat Shlomo, à Jérusalem-Est. Ce projet datait de 2010, mais il a été ressorti à l’ordre du jour suite à l’accès de la Palestine  au statut d’État observateur de l’ONU.

D’autres projets de construction seront traités dans les prochaines semaines  : 1 300 et 2 600 logements dans le quartier de Givat Hamatos, 1 100 logement à Gilo, dans le sud de Jérusalem.

Cette vague de colonisation rentre dans le cadre de la judaïsation de la ville de Jérusalem.

Les ONG dénoncent cette colonisation agressive, qui vise à isoler une partie de Jérusalem peuplé de palestiniens de la Cisjordanie rendant ainsi la construction d’un État palestinien impossible. En effet, l’emplacement précis des futurs logements n’est pas choisi au hasard. Il  vise à entourer cette partie palestinienne de Jérusalem pour la séparer de la Cisjordanie, augmentant ainsi la fragmentation de la Palestine. En clair, diviser pour mieux régner. 

Les dirigeants palestiniens ont annoncé leur intention de saisir le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour dénoncer la colonisation illégale. Même au sein du Gouvernement israélien, certains voix se sont opposés à la décision de Benjamin Netanyahu. C’est le cas par exemple du Parti Meretz (Gauche Laïque) voyant derrière cette colonisation agressive un moyen de s’attirer les voix des nationalistes, mais aussi un risque de crise diplomatique international et de tensions avec les palestiniens. Cette pratique offensive est vivement critiquée par la communauté internationale, mais les États, pour l’instant, ne s’arrêtent qu’aux paroles.

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By Younes

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