Les chroniques d’Oumzaza : résoudre les problèmes, c’est l’heure du remue-méninges !

Nous abordions le 3 novembre 2011 déjà le statut de la punition. Après avoir compris qu’elle n’était adaptée que lorsqu’elle était constructive, et donc que le bon terme était réparation, voici un article complémentaire afin de vous proposer un outil de plus pour vous soutenir dans la résolution de problème. Il s’agit d’un outil proposé dans le cadre de la formation Faber et Mazlish. Une formation épaulant les parents dans la noble tâche qu’est l’éducation de leurs enfants.

Parlez de vos sentiments et besoins respectifs

Vous êtes face à un problème récurrent. Chaque lundi matin, votre enfant se lève, nonchalant, et semble malheureux. Mais que se passe-t-il ? Vous avez pourtant passé un week-end formidable ! Vous êtes sortis, avez visité son meilleur ami, êtes allés au match de basket de son cousin, et avez même fait une soirée gaufres la veille. Pourquoi semble-t-il si dépressif ? Si ingrat ?

Nous avons habituellement tendance à nous impatienter, à reprocher à l’enfant son comportement : « Je crois rêver ! Tout le week end nous nous sommes pliés à tes attentes (alors qu’en vérité nous avons fait ce qui nous plaisait aussi) ! Et là tu fais la tête ? On commence bien la semaine ! C’est toujours pareil !« . Et si nous nous posions les bonnes questions et faisions preuve de bienveillance ?

Tentez, et ce même si vous vous trompez, de mettre des mots sur les sentiments de vos enfants : « J’imagine que le lundi matin c’est difficile de reprendre le chemin de l’école lorsque tu as passé un week end aussi sympa. » Puis, mettez des mots sur les vôtres : « Je me sens impuissante lorsque je te vois ainsi partir à l’école.« 

Faites un remue-méninges

Lorsque vous avez un moment, pensez ensuite à faire un petit remue-méninges. Qu’est ce que c’est vous demandez-vous ? C’est très simple et les résultats obtenus sont tout à fait satisfaisants. Il s’agit là de trouver une solution face à un problème, récurrent ou pas. Mais cette solution doit être trouvée à deux, afin de satisfaire les deux parties et alimenter une relation de confiance, d’amour et de bienveillance. Voici comment procéder :

Ingrédients :
– Une feuille
– Un crayon
– Deux cerveaux

Recette :
Il s’agit de trouver une solution à deux. Prenez la feuille, et notez-y à l’aide du crayon toutes les suggestions vous passant par la tête, ainsi que toutes celles de l’enfant. Sans discrimination aucune, notez toutes les propositions, même les plus farfelues et improbables. Sans hiérarchie aucune, vous devez avoir une feuille gribouillée, pleines d’écritures et d’idées représentant l’apport de chacun.

Il s’agit de trouver une solution à deux. Prenez la feuille, et notez-y à l’aide du crayon toutes les suggestions vous passant par la tête, ainsi que toutes celles de l’enfant. Sans discrimination aucune, notez toutes les propositions, même les plus farfelues et improbables. Sans hiérarchie aucune, vous devez avoir une feuille gribouillée, pleines d’écritures et d’idées représentant l’apport de chacun.

Faites chauffer la feuille à 210°C durant 1 minute, et reprenez posément les notes et les propositions une à une.

A présent, il faut identifier les bonnes suggestions. Sans jugement, éliminez ensemble les solutions ne pouvant être mises en pratique, et celles qui au contraire peuvent permettre de résoudre le problème en question. Le parent et l’enfant ayant fédéré leurs forces dans le but d’améliorer une situation ou leurs relations, les liens s’en verront renforcés.

« Nous retenons donc ces deux propositions : faire en sorte que le lundi matin soit plus gaie en préparant un petit déjeuner spécial début de semaine, et prévoir une chouette activité le lundi après l’école ! »

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By Younes

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