Au Nigeria, à Makoko l’un des plus grands bidonvilles du Nigéria, près de Lagos, plus de 100 000 personnes vivent, sans eau courante, ni électricité. Sur l’eau, leurs habitations sur pilotis s’étendent à perte de vue, et les habitants vivent principalement de la pêche.
Dans ce bidonville sur la lagune, les enfants aussi travaillent mais depuis quelques semaines certains peuvent aussi aller à l’école.
Une école, financée par l’ONU et quelques fondations, elle est bien atypique. En effet, cette école qui peut accueillir jusqu’à 100 élèves du primaire est gratuite, et…flottante ! Une goutte d’eau dans une ville qui compte plus de 100 000 habitants mais un bon début et surtout un exemple. Cette école qui repose sur 200 barils flottants pourrait servir de modèle. Comme sortie de l’eau, cette école est un espoir pour ces enfants et leur famille. Au delà de la nécessité d’instruire, le projet de l’architecte nigérian à l’origine de cette école, est d’offrir aussi une réponse écologique et à moindre frais pour répondre aux besoins accrus d’une population pauvre et grandissante.
L’école est faite de matériaux recyclés, de bois et de bidons de plastique, une solution d’avenir qui pourrait bien inspirer certaines villes, notamment celles qui sont amenées à se développer sur l’eau.
Selon l’architecte, l’édifice est conçu pour résister aux marais et aux conditions météorologiques extrêmes.
Crédit Photos : (photo 1 : impression écran ; photo 2 : via site de Yann Arthus Bertrand).