Suite à la recrudescence des femmes et jeunes filles pris à parti violemment en public ou à l’abri des regards. Nous vous invitons à une lecture qui pose une perspective sur la nature et le statut de la femme en société et en Islam.
« J’ai été violée à 15 ans », « Il a commencé à faire des choses horribles », « J’ai dû aller m’enfermer dans les toilettes », « je me demandais s’il allait me tuer », « il a voulu que nous jouions à un jeu » …
Des témoignages de différentes femmes et jeunes filles, qui font certes froid dans le dos, mais qui sont presque banalisés par la société. En effet la parole des victimes est souvent remise en doute, par des proches, par la police, par la justice ou pire encore par des inconnus …
Les femmes, et particulièrement les jeunes filles victimes de ces abus se murent dans le silence afin de ne pas être accusée à tort et passer pour des menteuses ou des manipulatrices.
« Je n’en ai jamais parlé, ni à mes parents, qui ne se sont rendu compte de rien puisque je n’ai rien dit. J’avais honte. ».
Une prise de conscience nécessaire
Des traumatismes et des séquelles qui restent à vie et consument à petits feux les victimes de ces actes violents passés sous silence.
Certes les moeurs ont évolués et la mixité dans la société civile peut faciliter ces comportements abusifs. Bien évidemment cela n’excuse en rien ces agissements primitifs et déviants.
L’éducation des filles (et des garçons) n’est pas seulement un droit mais un devoir pour tous les musulmans, hommes et femmes
Il est de notre devoir à tous d’inculquer à nos enfants, filles et garçons, de respecter « le sexe opposé » et de leur transmettre le respect de soi même, de son propre corps et celui des autres. La schématisation du corps humain et des relations sexuelles ne doivent pas être des tabous enfouis dans un coffre fort dont on aurait jeté la clé dans un puits sans fond.
#MeNot
Il est également important de créer au plus tôt une relation de confiance avec ses propres enfants afin qu’ils puissent libérer leur parole au moindre souci.
En Islam le statut de la femme n’est pas particulier il est inestimable
En effet le Coran énonce clairement que les hommes et les femmes sont de même nature spirituelle et humaine. Les deux entités ont reçu le “souffle divin” emprunt de dignité et a fait d’eux les gérants de Dieu sur la Terre.
Pour information et rappel la femme n’a jamais été blâmée pour la “chute de l’homme” pour “avoir goûté de l’arbre interdit”. La grossesse et l’accouchement ont été attribués comme des motifs supplémentaires pour apprécier et aimer les femmes.
A chacun ses devoirs et ses responsabilités
L’homme et la femme ont des devoirs et des responsabilités comparables et les deux font face aux conséquences pour leurs décisions et de leurs actions morales.
En tant qu’épouse, l’opinion de l’Islam sur le mariage est exprimée dans le verset suivant du Coran: “Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent” (Coran, Sourate 30, verset 21)
Une des notions essentielles de la révélation a été de supprimer les illégalités, les discriminations et les privilèges, et d’annoncer l’égalité et l’équivalence entre l’homme et la femme en humanité.
Point de violence sur les femmes
La finesse et la nature fragile de la femme ne doivent pas être appréciées comme des défauts en concluant hâtivement et bêtement que ses attributs sont adéquats à la violence et à l’oppression.
En Islam nos femmes sont voilées et nous sommes fiers de leur donner cette dignité qu’on ne retrouve pas dans le monde non musulman. Un monde non musulman où les scandales d’Hollywood, du sport professionnel et autres montrent à quel point l’homme sans limitation est une menace.