La fin du Ramadan approche et nos cœurs ne peuvent s’empêcher de s’en attrister. Mais Allah nous a accordé une grande grâce avec la fête de l’Aïd le premier jour de Shawwal, source de joie et de gaieté. On peut déjà voir les préparatifs s’organiser et sentir la délicieuse odeur des premiers gâteaux sortis du four. Mais quelles sont ces traditions partout dans le monde qui entourent cette fête si attendue ?   

Les pâtisseries et autres sucreries de l’Aïd. 

Dans plusieurs pays et régions du monde, les gâteaux et pâtisseries traditionnels sont incontournables lors de la fête de l’Aïd Al Fitr. Dans de nombreux pays on la nomme même la « fête sucrée ».  

Dès les derniers jours de Ramadan, les mères de famille commencent la préparation de plusieurs sortes de gâteaux afin de faire plaisir à leurs familles et leurs proches.  

Les maamouls au Moyen-Orient, les kahk en Palestine et en Égypte, la baklava en Turquie, le lakh au Sénégal, les cornes de gazelle et makroud au Maghreb et autres douceurs sont aujourd’hui bien connus. 

Mais il existe bien d’autres gâteaux et desserts moins connus chez nous comme les nadars en Indonésie, le watalapam au Sri Lanka ou encore les kuih makmur en Malaisie et à Singapour.  

Les gâteaux traditionnels sont souvent des recettes issues d’un héritage ancestral et de mélanges culturels datant de plusieurs siècles comme par exemple la baklawa que l’on trouve aujourd’hui dans plusieurs régions du Maghreb. En effet ces pâtisseries mielleuses à souhait sont héritées de l’Empire Ottoman et sortiraient des cuisines d’Istanbul à la même époque.  

Mais aujourd’hui, les immigrations, les mariages interculturelles ou plus récemment les réseaux sociaux ont élargi le champ culinaire des musulmans. On partage nos recettes, on innove, on revisite et surtout on partage.  

Revêtir ses plus beaux vêtements.  

Une tradition que l’on retrouve un peu partout dans le monde pour la fête de l’Aïd est de revêtir ses plus beaux vêtements. Dans plusieurs région, les musulmans revêtent généralement leurs vêtements traditionnels. Ils se parfument et soignent leur apparence pour cette grande occasion.

Il est aussi souvent coutume d’acheter de nouveaux vêtements aux enfants. Les femmes mais surtout les petites filles sont heureuses d’habiller leurs mains de jolis dessins au henné.  

Visiter les proches et les voisins. 

À l’occasion de l’Aïd, il est coutume chez tous les musulmans de visiter ses proches et de s’échanger les invocations légiférées. En effet, la place de la famille est fondamentale en Islam et il est inconcevable de vivre la joie de l’Aïd sans ses proches.  

Une occasion aussi de remercier Allah pour cela et d’accomplir de bonnes actions en pensant à ceux qui sont seuls. Que ce soit un(e) converti(e) qui n’a pas de famille sur l’Islam ou une personne vivant loin des siens, il est important de se rappeler que les musulmans sont tous frères et qu’il est de notre devoir de faire en sorte que ces personnes ne se sentent pas seules ce jour-là.  

Gâter les enfants pour l’Aïd.

Afin de les rendre heureux et de leur faire aimer l’Aïd, les musulmans profitent souvent de cette occasion pour gâter leurs enfants. En plus d’avoir de nouveaux vêtements, les enfants reçoivent des cadeaux ou un peu d’argent de poche. Des petits sachets de bonbons sont préparés en avance et distribués après la prière de l’Aïd à la mosquée ou dans le quartier. Les enfants sont heureux de visiter ou de recevoir leur famille autour d’un repas, de rire et jouer ensemble.  

Nous avons encore ici l’occasion d’accomplir de bonnes œuvres, en remerciant d’abord Allah pour ce qu’il nous a accordé puis en pensant aux plus démunis. Faire entrer la joie dans le cœur des musulmans en apportant des cadeaux aux nécessiteux et aux orphelins est un acte auquel il faut s’attacher car Allah aime les bienfaisants. Ne pas oublier d’invoquer pour tous ceux qui sont durement éprouvés même pendant l’Aïd. 

La fête de l’Aïd : s’éloigner des interdits d’Allah.  

L’Aïd reste une journée d’adoration car c’est une fête qu’Allah, à Lui la louange, a légiférée et accordée aux musulmans.  

L’Aïd Al Fitr suit immédiatement le mois de Ramadan qui est une période de grande adoration qui, on l’espère, nous a permis d’expier nos péchés. On doit donc être reconnaissants envers Allah de nous avoir permis de terminer ce mois béni et d’atteindre l’Aïd.  

Il est donc primordial de continuer de Lui obéir et de s’éloigner de Ses interdits ce jour comme le gaspillage, l’embellissement des femmes devant des hommes étrangers et la musique. 

Et vous quelles sont vos traditions de l’Aïd ? Quels souvenirs ont bercé votre enfance ? Partagez-les avec nous !   

  

  

  

 

 

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