Par Tamime Khemmar

Lorsque Allah cita dans le Coran les hommes et les femmes en les associant dans ce qu’ils devraient être associés et en les égalisant là où ils devraient chercher à s’égaliser et peut-être même à se surpasser, Il ne cita que ce qui serait un honneur et un gain inestimable pour les deux, dans la vie d’ici-bas et dans la dernière vie.

Écoutez ce qu’Il dit, soubhânah, (S : 33/A : 35) :

(Certes, aux musulmans[1] et aux musulmanes, aux croyants et aux croyantes, aux obéissants et aux obéissantes, aux patients et aux patientes, à ceux qui sont sincères et celles qui le sont, aux khâchi’în (ceux qui ont la crainte d’Allah) et aux khâchi’ât (celles qui l’ont), à ceux qui donnent l’aumône et celles qui la donnent, à ceux qui préservent leur chasteté et celles qui la préservent, à ceux qui évoquent beaucoup Allah et celles qui l’évoquent beaucoup, à tous ceux-là, Allah a préparé un grand pardon et une immense récompense.)

C’est-à-dire que les hommes et les femmes sont égaux dans ces vertus et ces honneurs qui sont : l’Islam, la foi, l’obéissance, la sincérité, la patience, la crainte, la charité, le jeûne, la chasteté, l’évocation d’Allah (le dhikr).

Voilà les clefs de tout honneur et de tout bien auxquelles peuvent aspirer tout homme et toute femme.

La grande récompense

Aux hommes comme aux femmes qui se seront dotés de ces vertus, Allah a préparé un grand pardon qui fera disparaître tous leurs péchés, ainsi que les conséquences de ces péchés.

Il leur a aussi préparé une grande récompense, qui sera le Paradis, où ils profiteront tous les deux d’une vie éternelle, parfaite et remplie de tous les délices dont ils jouiront et de tous les désirs qu’ils assouviront, ensemble.

L’égalité d’Allah entre les hommes et les femmes… entre les forts et les faibles… la fin de la Jâhiliyyah

Aucune discrimination

Si ces commandements n’étaient pas ceux d’Allah, et qu’ils provenaient des hommes, comme beaucoup de législations injustes, les femmes seraient exclues de ces honneurs qui seront réservés aux hommes forts.

Car celui qui se dote seulement de quelques-unes de ces vertus dominera et sera au-dessus de tous, dans la vie d’ici-bas.

Celui qui sera juste, sincère, patient, humble, pratiquera le jeûne, accordera la charité, et préservera sa moralité et sa vertu contre tout acte débauche… Bref, celui qui se dotera des belles vertus sera fort, dominera les autres et sera le plus prestigieux dans cette vie, Individu ou nation.

La nation qui applique la justice et prône la moralité domine toujours celle qui est injuste et débauchée, comme nous le prouve l’histoire de l’humanité.

Par contre, celui qui se dote de toutes les vertus citées dans ce noble verset à commencer par l’Islam, l’Unicité de Dieu, la foi en ce qu’Allah a révélé ainsi que les restes de ces vertus, celui-là méritera les honneurs et le prestige dans la vie d’ici-bas et dans la dernière vie.

Or, Allah, ne différenciant pas entre Ses serviteurs, ni par leur sexe ni par leur race ni par leur âge ni par aucun autre critère physique, ouvrit les portes de ces grands honneurs à tous et toutes. Qu’Il en soit loué.

Invocations pour éloigner les soucis et faire disparaître les malheurs 

Obéissons à Allah et à Son Prophète []

Puis, Allah associa les hommes et les femmes dans l’un des commandements les plus importants et les plus fondamentaux, en disant dans le verset suivant, (S : 33/A : 36) :

(Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir le choix dans la conduite qu’ils doivent prendre.)

C’est-à-dire que les hommes et les femmes doivent se soumettre, tous deux, à la volonté d’Allah et de à celle de Son Messager, qui ne fait que rapporter le Message de Son Seigneur.

Tous les deux, hommes et femmes, sont égaux dans cette obligation et ne doivent aucunement contredire les prescriptions d’Allah qui les concernent, car ces prescriptions ne sont établies que dans leur intérêt, qu’ils en comprennent la sagesse ou pas.

Qu’Allah nous montre le chemin de la rectitude et fasse qu’on le prenne et nous montre les chemins de l’égarement et fasse qu’on s’en éloigne. Il est CAlîm (Savant) et Hakîm (Sage).

Notes de l’auteur :

[1] Ceux et celles qui sont soumis.

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