L’appétit gargantuesque du prince héritier, Mohammed bin Salman attise les convoitises. Ses ambitions démesurées de transformer le pays en un vaste chantier qui donnera naissance à une ville futuriste sur les bords de la Mer rouge, aux confins de la Jordanie et de l’Egypte, intéressent au plus point ses alliés occidentaux.
Les américains, alliés traditionnels des Saoudiens espèrent bien obtenir une part du gâteau en prenant part aux grands travaux qui se préparent.
Dans le cadre de projets conjoints entre américains et saoudiens, Mohammed bin Salman a rencontré 40 dirigeants de plusieurs entreprises américaines. L’objectif de la rencontre était d’entériner des projets conjoints concernant notamment NEOM, la mégapole du futur, mais aussi de plancher sur d’autres projets dont une cinquantaine d’îles de la Mer Rouge transformées en stations balnéaires de luxe.
Depuis le deuxième Forum des PDG saoudiens et américains qui s’est tenu à New York le 27 mars dernier, les deux pays ont émis le souhait d’établir de nouveaux partenariats et de promouvoir le commerce bilatéral, 36 mémorandums ont d’ailleurs été signés pour une valeur de 20 milliards de dollars
Dans un pays où plus de 70 % de la population a moins de 30 ans, le plan Vision 2030 du prince héritier séduit les jeunes Saoudiens.
Ces projets ont pour objectif de sortir le pays de la dépendance à l’or noir mais aussi de permettre au prince héritier de donner une image plus moderne de l’Arabie Saoudite.