On aurait retrouvé une crèche disposée devant des petits pans de murs transpercés par un obus.
Aux frontières de la réalité, la dernière oeuvre de l’artiste Banksy a été dévoilée dans la ville de Bethléem, en Cisjordanie occupée. Il s’agit d’une petite crèche disposée devant des pans de mur transpercés par un obus.
La cicatrice de Bethléem
Très mystérieux, l’artiste n’était naturellement pas présent lors de la présentation de son oeuvre intitulée « La cicatrice de Bethléem« .
Une Cicatrice qui dénonce l’occupation israélienne de la Cisjordanie.
Une oeuvre située à l’entrée de l’hôtel « Walled-Off », un hôtel que Banksy a ouvert en 2017 et dont les chambres donnent sur le mur érigé par Israël et qui empiète en Cisjordanie.
Une crèche emmurée en référence au mur de séparation israélien
Pour le directeur de l’hôtel Wissam Salsaa, La cicatrice de Bethléem symbolise une « cicatrice de la honte ».
« Le mur symbolise la honte pour tous ceux qui soutiennent ce qu’il se passe sur notre terre, tous ceux qui soutiennent l’occupation illégale » par Israël de la Cisjordanie, depuis 1967.
Pour rappel l’Etat hébreu a lancé en 2002 la construction d’une barrière, composée par endroits de blocs de béton de plusieurs mètres de haut, pour se protéger des incursions de Cisjordanie.
Un message criant de vérité
Les conflits, le mur et les Territoires palestiniens sont une considérable source d’inspiration pour Banksy. Un artiste qui tire notamment sa célébrité de ses peintures au pochoir dans l’espace public.
Banksy « essaye de diffuser la voix des Palestiniens dans le monde à travers l’art et crée un nouveau modèle de résistance grâce à cet art », s’est félicité M. Salsaa.
Mystère et boule de gomme
Extrêmement discret, sa réputation n’est pourtant plus à faire. Le mystère autour de son identité fait presque autant parler que ses oeuvres engagées depuis le début des années 2000.
L’art, est un mode d’expression et de protestation pour Banksy, qui de part ses oeuvres appellent à une paix tant désirée …