Le tribunal Russel sur la Palestine se tenait les 6, 7, et 8 octobre 2012 à New-York. Le combat de ce Tribunal de Russel vise à dénoncer la colonisation de la Palestine, mais surtout les crimes contre l’humanité commis par Israël, en toute impunité. Tout en se basant sur les principes du droit international, ce tribunal dit d’opinion, encourage la mobilisation d’une société civile internationale qui pourrait exercer une pression sur les entités nationales.
Un tribunal international d’opinion, indépendant
Le tribunal de Russel tire son nom de Bertrand Russel, un militant humaniste gallois. Il avait organisé un tribunal en 1966 pour dénoncer les crimes de guerre commis par l’armée américaine durant la guerre du Vietnam.
Ce tribunal permet donc de dénoncer les injustices et les violations du droit international. Il se compose de juristes qui émettent des avis au jury de personnalités. Le tribunal de Russel, est dit aussi « tribunal d’opinion », puisqu’il émet un jugement et des avis de juristes, provenant du monde entier, indépendamment des décideurs politiques nationaux. Autremennt dit, c’est un tribunal populaire des consciences qui illustre l’existence d’une société civile internationale au delà des entités nationales, et supranationales. Les avis juridiques émis ne sont pas réellement pris en compte par les instances juridiques légales nationales et internationales, mais leur but est d’exercer une pression, et un éveil des consciences.
Forte mobilisation pour un tribunal de Russel sur la Palestine
Le tribunal de Russel sur la Palestine existe depuis mars 2009, suite à l’appel de trois militants, Ken Coates (Président de la Fondation Bertrand Russel pour la Paix), Leïla Shahid (déléguée générale de l’Autorité Palestinienne auprès de l’Union Européenne), et Nurit Peled (professeure à l’Université hébraïque de Jérusalem). Beaucoup de personnalités politiques (anciens chefs d’Etat, ministres, des prix nobel de la Paix, des juristes, etc) mais aussi des associations, des syndicats, des ONG, des partis politiques, se sont mobilisés pour dénoncer les graves violations des Droits de l’Hommes commises en Palestine par l’Etat hébreu. Ils dénoncent également le grave manquement des instances internationales à appliquer les principes juridiques du droit international.
L’appel qui est la base même de la création de ce tribunal est le suivant : « mobiliser les opinions publiques pour que les Nations Unies et les Etats membres prennent les mesures indispensables pour mettre fin à l’impunité de l’État d’Israël, et pour aboutir à un règlement juste et durable de ce conflit ».
Trois sessions du tribunal ont été déjà été effectuées (Barcelone, Londres, Le Cap) avec pour chacune un thème : complicité et manquements de l’UE et des Etats membres, la complicité des entreprises dans les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par Israël, la question de la violation de l’interdiction internationale de l’apartheid par Israël.
La quatrième et dernière session, à New-York se penchait sur l’échec de l’ONU à mettre en œuvre toutes les résolutions pertinentes qui devraient conduire à la reconnaissance des droits du peuple palestinien. Elle visait également à dénoncer la complicité des Etats, notamment celle des Etats-Unis en refusant d’accorder les mêmes droits à l’indépendance que les autres Nations de la région.
Le tribunal émet un jugement basé sur les principes juridiques internationaux en vigueur. Son but est aussi d’encourager une opinion publique internationale qui pourrait faire pression sur les Gouvernements. Ne pouvant imposer de sanctions, le tribunal vise à assurer la mobilisation populaire et médiatique, comme avec le soutien de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, et Sanctions).
La session finale, qui se déroulera début 2013 aura but de synthétiser les quatre sessions internationales. Bien que le tribunal n’ait pas de légitimité juridique, ne pouvant compter sur les Etats, et certaines instances internationales telle que l’ONU, sa force provient de la mobilisation des citoyens des quatre coins du monde à exercer une pression, sur les décideurs politiques, chacun à son échelle.
As-Salâmou ‘Alaykoum,
Question : Lorsque les Allemands ont envahi la France, est-ce que les français leurs ont accordé une partie de leur terre ?…
Sionisme quand tu nous tiens..
Salem a3likom,
Cet apartheid voire même ce classement des palestenien au rang d’indigene me rappel une époque pas si lointaine….un peu comme au USA ou un noir ne pouvais entrer dans certain magasin, ou en Afrique du sud ou un noir ne pouvais marcher dans la plupart des rues…..
Dure d’être palestien depuis 50 ans…!
Wasalem.