Le taxi drone Ehang embarque ses premiers passagers

Les taxis traditionnels ont du mouron à se faire depuis que la science-fiction s’est invitée dans notre quotidien.

La firme chinoise Ehang Inc, pionnière dans le domaine de la haute technologie vient de réaliser ses premiers essais de son quadrirotor Ehang 184 avec passagers à bord.

Alors que la start-up A3, propriété d’Airbus Group en est à ses balbutiements avec son drone-taxi Vahana sans passagers à bord et un vol de 53 secondes, les chinois eux ont pris une sérieuse avance.

Avec son bijou de technologie capable de transporter une personne et un bagage léger à près de 130 km/h durant 25 minutes à une altitude de 500 mètre, Ehang Inc est fin prêt à concrétiser son rêve.

Il y a quelques jours, l’entreprise conviait des ingénieurs, des représentants du gouvernement chinois ainsi que le maire adjoint de la ville de Guangzhou à embarquer pour un vol d’essai à bord de son appareil sorti tout droit du futur.

Plus de quarantaine personnes ont pu voler dans le drone-taxi.

Celui-ci est entièrement autonome et ne dispose d’ailleurs d’aucun instrument de vol. Pour faire appel à ses services, plus la peine de siffler où de lever la main, il suffit de commander sa course via un smartphone. A vous ensuite d’indiquer votre destination à l’aide de la tablette placée à l’avant comme pour un GPS, le drone-taxi se charge du reste.

Cela dit le passager n’est pas abandonné à son sort, un centre de contrôle au sol via une liaison 4G suit le trajet en temps réel.

« Si un quelconque composant se déconnecte ou connaît une défaillance, l’appareil se posera immédiatement dans la zone la plus proche possible », rassure Ehang confiant.

Plus de mille vols à vide ont d’ores et déjà été effectués, de nuit, dans le brouillard ou par fort vent.

Il faudra cependant patienter un peu avant de pouvoir en profiter, Ehang doit encore passer de nombreux tests avant d’homologuer ses appareils pour que ceux-ci puissent survoler des zones habitées.

L’appareil suscite déjà l’intérêt de plusieurs pays, dont Dubaï, aux Émirats arabes unis.

La firme chinoise n’est bien sûr pas la seule entreprise à flirter avec le futur, outre Airbus Group, Uber a récemment signé un partenariat avec la Nasa pour la construction de drones-taxis, tout comme la société allemande Volocopter et l’américain Boeing qui envisagent à leur tour de lancer leur propre service.

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By Younes