Après l’épisode mouvementé de la suspicion de terrorisme d’un adolescent de quatorze ans dans un collège de Dallas, les bonnes nouvelles s’ajoutent les unes aux autres.
Nous retrouverons, depuis ces dernières semaines, de très heureux changements dans la vie du jeune prodige à l’horloge maison. Ahmed Mohamed, nerd à lunettes fan de la NASA, a d’abord été invité dans leurs locaux. Il a ensuite reçu une proposition de visite de la maison blanche par Barack Obama. Invitation à laquelle il a désormais répondu. Le PDG de Facebook, le cofondateur de Google et les responsables de Twitter ont suivi l’exemple du chef d’état en proposant stage, soutien et visites.
Les réseaux sociaux lui ont fait grâce d’un soutien exceptionnel, accusant la police et le personnel de l’établissement scolaire d’islamophobie. Le hashtag « #IStandWithAhmed » désormais marqué dans l’histoire après avoir dominé Twitter plusieurs jours durant.
Ses parents avaient même décidé de se lancer dans le « home schooling » ou « l’école à la maison » afin de palier aux répercussions des évènements de son collège et de lui permettre de s’épanouir dans un environnement bienveillant à son égard, respectueux de ses centres d’intérêts.
C’est alors qu’un mois après les faits, Ahmed décide de partir pour un tour du monde durant lequel la ville de Doha au Qatar retient son attention. En effet, il planifie d’y poursuivre ses études qu’il qualifie de « tellement moderne ».
Il précise encore avoir « adoré Doha de par le grand nombre d’établissement scolaires formidables dont beaucoup de campus d’universités américaines ». Impression forgée après avoir visité une zone entièrement consacrée aux études, « l’Education City ».
Sa famille le suivra dans cette décision et emboite le pas à ces concitoyens qui quittent le sol de leur patrie pour des horizons où il fait meilleur vivre.
Chose notable, la « Qatar Foundation » dont la réputation la précède, s’est engagée à assurer les frais de scolarité des quatre années d’études universitaires au jeune Ahmed.
D’ici là, Ahmed intègrera le « Young Innovators Program », un cursus spécialement conçu pour les jeunes ingénieurs en herbe, au talent certain.
Il est interpellant de constater comme une brèche raciste, initialement malveillante pour l’intégrité de tout individu et comme on en constate très régulièrement, a ouvert les portes d’innombrables opportunités pour le jeune Ahmed Mohammed.
S’il n’a pas trouvé d’œil plein de sollicitude au sein du corps enseignant pour ses compétences hors normes dans un monde où la jeunesse est plus attirée par l’apparence et les futilités, son regrettable incident a permis au monde de connaître ce bijou de potentialités.