Le Maroc se hisse à l’ère de la grande vitesse avec son tout nouveau TGV inauguré en grande pompe le 14 novembre 2018.
Pour l’occasion, le président français a fait le déplacement au Maroc, et c’est accompagné du roi Mohamed VI qu’il a effectué le trajet entre Tanger et Rabat.
Ce TGV qui est le premier du continent africain, relie Tanger à Casablanca, 350 kilomètres en deux heures et dix minutes.
Il aura fallu sept longues années pour arriver au bout de ce projet titanesque et l’aide de plusieurs groupes français (Vinci, Alstom, SNCF, Cegelec…).
Al-Boraq aura coûté la bagatelle de 2 milliards d’euros dont la moitié prêtée par la France.
Selon le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, le coût élevé de ce projet est justifié par le besoin d’investir pour le développement du pays.
Parallèlement à ce chantier, un autre a été lancé simultanément pour moderniser plusieurs gares ferroviaires comme celles de Tanger, Kénitra, Rabat ou encore Casablanca qui n’ont aujourd’hui plus rien à envier aux plus grandes gares européennes.
Le ticket du nouveau TGV sera disponible à partir de 149 DH pour Tanger-Casablanca, 115 DH pour Tanger-Rabat et 93 DH pour Tanger-Kénitra. Des tarifs qui devraient permettre à tous les Marocains de profiter du train à grande vitesse.
Une fierté pour beaucoup de Marocains à laquelle s’associe l’Elysée qui présente le TGV comme « phare de la relation bilatérale entre la France et le Maroc ».
L’Hexagone espère que ce partenariat lui permettra de décrocher d’autres contrats ferroviaires en Afrique.
Les premiers TGV Marocains circuleront d’ici la fin du mois, a annoncé l’ONCF, qui table sur 6 millions de passagers après trois ans d’exploitation.