L’avocat Maître Sefen Guez Guez s’est exprimé avec une vive indignation concernant la situation du groupe scolaire Al-Kindi et les actions du Ministère de l’Intérieur :
Selon ses propos, ce qui dérange le Ministère est le développement d’une « élite musulmane » au sein de l’établissement.
Il rapporte que la représentante du Ministère aurait exprimé que la présence de cadres musulmans est « insupportable ».
Maître Sefen Guez Guez qualifie la décision concernant Al-Kindi de « profondément injuste, discriminatoire, islamophobe et complotiste ». Il conteste vivement l’accusation selon laquelle l’établissement serait lié aux Frères musulmans, rappelant que des élargissements du contrat d’association ont été obtenus chaque année de 2009 à 2024.
Il juge « invraisemblable, incompréhensible et intolérable » que l’État ait pu signer des accords de financement public avec une entité supposément liée aux Frères musulmans pendant tant d’années.
L’avocat se montre scandalisé par le manque de dialogue et de transparence de la part de la préfecture. Il affirme que l’établissement s’était déclaré disposé à une nouvelle inspection pour dissiper toute inquiétude, mais que cette proposition n’a jamais été acceptée. Il déplore que l’administration n’ait jamais indiqué clairement les problèmes rencontrés ni les améliorations attendues.
Selon Maître Sefen Guez Guez, la résiliation du contrat d’association est perçue comme un rejet de la composante musulmane de la nation, signifiant aux élèves et aux enseignants qu’ils ne font pas partie de la République. Il considère ces actions comme « extrêmement graves » et espère que la justice suspendra cette décision qu’il qualifie de séparatisme de la part de l’État, afin de rétablir l’établissement Al-Kindi dans ses droits. Son intervention souligne une colère marquée face à la manière dont l’État a géré cette situation et les accusations portées à l’encontre de l’établissement. Source : son Twitter