En signe de protestation contre l’adoption d’une loi, par le gouvernement danois, visant notamment à saisir les biens des réfugiés syriens audelà d’une valeur de 1300€, l’artiste Ai WeiWei retire ses oeuvres de deux expos au Danemark. L’artiste chinois exprime d’abord ses regrets de devoir en arriver là dans un texte envoyé à la direction du musée ARoS pour protester contre une loi qu’il juge « honteuse ».
» Je suis trés choqué par la nouvelle d’hier ( mardi 23 janvier ). Conséquence de cette décision regrettable, je me retire de votre exposition » Une nouvelle dynastie.Créée en Chine », pour exprimer ma protestation contre cette loi du gouvernement danois. Veuillez accepter mes regrets(…) » des propos pour apaiser les tensions du côté de la direction tout en prouvant son soutien aux réfugiés d’une manière forte et symbolique.
L’annulation de sa présence à cette exposition et à celle prévue en mars, avril, du nom de Ruptures, à la Fondation Faurschou à Copenhague, soulève tout de même des réactions des directeurs de galèries qui disent ne pas comprendre pourquoi l’artiste choisit de voir une nation » punie pour une politique menée par le gouvernement ».
A l’heure actuelle l’artiste chinois Ai WeiWei et ses étudiants sont sur l’île grecque de Lesbos à préparer un mémorial qu’il veut ériger sur le thèmatique de l’aide aux réfugiés. Il prend également des clichés des nouveaux arrivants qu’il poste sur les réseaux sociaux pour éveiller les prises de conscience.
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