Il y a 57 ans, le colonel Mohamed Larbi ben M’hidi était arrêté pour être exécuté par l’armée française, pendant la guerre d’indépendance en Algérie. « Déjà » ou « Seulement » 57 ans, le choix de l’adverbe n’est pas aisé tant le temps passe vite, mais aussi parce que la plaie algérienne est encore béante.
Un parcours exceptionnel
Mohamed Larbi ben M’hidi est né en 1923 à Aïn M’lila, dans un petit village de la wilaya (département) d’Oum el Bouaghi, à l’Est de l’Algérie. Cette région des Aurès, rurale, est connue pour avoir régulièrement eu un rôle important dans l’Histoire de par ses nombreux Moujahidin (combattants).
Comme tous les algériens de l’époque, ne disposant d’aucun droit de citoyenneté mais désigné comme « français musulman », Larbi ben M’hidi effectue ses études à l’école française. Il s’engage par ailleurs assez tôt dans le mouvement des Scouts musulmans algériens, qui était animé par de puissants idéaux nationalistes avec l’influence, importante, des Oulémas de l’époque. Se référant toujours aux valeurs islamiques, ce mouvement devait par la suite jouer un rôle important dans la guerre contre la France.
Si Larbi se rapproche progressivement des mouvements militants clandestins, les massacres sanglants du mois de mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata achèvent de le convaincre. Il devient alors cadre de l’Organisation Spéciale (OS) et le gouvernement français le condamne, par défaut, à dix ans de prison en 1950.
Il fut l’un des neufs membres fondateurs du FLN (aux côtés de Mohamed Boudiaf, président algérien en 1992 et de Krim Belkacem, assassiné quelques années après) et chargé de diriger la résistance à l’ouest du pays.
Après sa participation à l’organisation des premiers attentats de la Bataille d’Alger, il est arrêté le 23 février 1957 par les parachutistes (armée française) et sera torturé des jours durant, refusant de parler. A l’époque, on annonce finalement son suicide dans la presse française.
C’est, des décennies plus tard, le général Aussaresses qui avouera l’avoir pendu, sans aucune forme de procès ni jugement, dans la nuit du 3 au 4 mars 1957. Emmené dans la ferme désaffectée d’un colon français, il est assassiné les yeux bandés au milieu des fous rires des soldats.
La France n’a bien sûr jamais reconnu ces aveux, et persiste dans la thèse du suicide. La pratique de la torture pendant la guerre d’indépendance est encore un sujet extrêmement sensible, voir tabou.
Valeurs et citations
De nos jours, Larbi ben M’hidi est devenu un héro national algérien. D’innombrables rues, établissements, ou plages portent son nom et de nombreuses citations lui sont attribuées.
Lors de son arrestation, il aurait affirmé « Vous parlez de la France de Dunkerque à Tamanrasset je vous prédis l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque » et « Vous êtes le passé, nous sommes l’avenir ».
Le colonel Jacques Allaire, à l’époque lieutenant, déclare : « Si je reviens à l’impression qu’il m’a faite, à l’époque où je l’ai capturé, et toutes les nuits où nous avons parlé ensemble, j’aurais aimé avoir un patron comme ça […] Ben M’hidi était impressionnant de calme, de sérénité, et de conviction […] Il me rappelait les chants de la résistance, le chant des Partisans : un autre prendra ma place. Voilà ce qu’il m’a dit […] Je savais qu’on ne le reverrait plus ».
On lui impute aussi une lettre, prédisant une guerre des clans à venir qui allait « déchirer » l’Algérie après son indépendance.
Le « Jean Moulin algérien » est aujourd’hui enterré dans le carré des martyrs à Alger.
Allah yrahmek ya cheikh! Un grand homme courageux comme il n’en reste plus aujourd’hui…
Allah y rahmo wahou c’est vraiment dommage de ses hommes là il y en a plus à notre époque aujourd’hui les classes politiques sont fausses en apparences
??????????
Vous n’avez pas compris ce que je voulais dire? en gros je veux dire certains hommes politique des pays d’Afrique ne se défendent que pour leur intérêts personnel et non pour leur peuple
Selem , la place de ce moudjahid m’envi .
A lire sa lettre avant de mourir emouvante
Salem aleykoum, Allah Azeawajal Dit dans son Noble Livre » Et parmi les croyants, des hommes (Rijaal) qui ont été véridiques envers leur engagements… » Qu’Allah fasse miséricorde aux martyrs musulmans !
allah yarham koul echouhada
Allah yarhame el chouhada ou mazallo el erdjal derghêze.
le grand malheur c’est qu’on montre cette photo a un jeune algérien, il ne reconnectera pas LARBI BEN MHIDI ………..je pleure de tout mon cœur,et comme il a dis l’un des symboles de l’Algérie « vous étés les soules a avoir terminer votre devoir » Allah yerhamkoum brève hommes et symboles de l’Algérie malgré ouled lahram.