Une série documentaire intitulée « Qui a tué Malcolm X ? », mise en ligne le 7 février, s’interroge sur les failles de l’enquête menée en 1965.
Le documentaire a eu raison de son succès
En effet le bureau du procureur de Manhattan (New York) a annoncé, ce lundi 10 février, qu’il allait à nouveau examiner les circonstances de la mort de Malcolm X.
Cette annonce intervient après la diffusion, le 7 février sur Netflix, de la série documentaire en six épisodes « Qui a tué Malcolm X ? »
Six épisodes, diffusés le 7 février dernier par Netflix, qui révèlent les incohérences et les divers manquements de l’enquête menée par la justice américaine.
Qui est Malcom X ?
Malcolm X, également connu sous le nom d’El-Hajj Malek El-Shabazz est mort assassiné le 21 février 1965 à Harlem. Grand défenseur des droits des Afro-Américains, il est un personnage culte et emblématique de l’histoire des Etats-Unis.
21 février 1965 un triste jour pour la communauté musulmane
Malcolm X a été sauvagement abattu de 21 balles lors d’un meeting à Harlem. Quelques jours plus tôt, sa demeure avait été visée par une attaque à la bombe, mais l’activiste ne faisait pas l’objet d’une protection policière spécifique.
Trois hommes ont été arrêtés et condamnés à la prison à vie pour son assassinat. Ils étaient membre de la Nation of Islam, l’organisation politico-religieuse à laquelle appartenait Malcom X avant qu’il n’entre en conflit avec son dirigeant.
Un documentaire qui pose des questions pertinentes
Dans la série documentaire diffusée par Netflix, l’historien Adbur-Rahman Muhammad s’interroge sur la première enquête qui a conclu à ces arrestations.
Deux des condamnés se sont toujours clamés innocents
« Qui a tué Malcom X ? » s’intéresse notamment aux affirmations de deux des condamnés, qui ont affirmé durant des années qu’ils n’étaient pas sur les lieux au moment de l’assassinat.
Le troisième condamné a reconnu avoir pris part à l’assassinat et soutient l’innocence des deux autres hommes.
The Innoncence Project, une ONG qui vient en aide aux condamnés à tort
Le procureur de Manhattan, Cyrus Vance, a indiqué avoir rencontré des responsables de « The Innocence Project » et avoir conclu qu’il était nécessaire d’entamer « un examen préliminaire du dossier ».
Une procédure qui permettra au parquet de déterminer « quelles investigations supplémentaires pourraient être entamées ».
Gageons sur une possible réouverture du dossier qui permettrait de faire la lumière sur un crime commis il y a, presque jour pour jour, 55 ans !