En juillet 2013, un couple musulman s’est fait violemment contrôler par les forces de l’ordre à Trappes. Suite à cette affaire, le CCIF avait publié un article afin de souligner le déroulement des faits. Cette chronique n’a visiblement pas plu au journal Le Figaro qui quelques jours après, a publié un billet intitulé « Trappes : un collectif contre l’islamophobie aux méthodes contestées » comme le souligne le CCIF. Le titre de l’article a ensuite été modifié.
Le CCIF a alors déposé une plainte contre Le Figaro pour diffamation. L’article précisait entre autres que l’agression de Trappes n’avait pas eu lieu : « le faux message continue donc d’être diffusé : pour le CCIF, si la victime n’a pas porté plainte, c’est qu’on l’en a empêché. […] Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, a pourtant déjà renouvelé sa confiance aux policiers dans cette affaire présentée par le CCIF comme le dernier acte en date d’une ‘vague islamophobe en France’. Parmi les combats passés de ce collectif, qui persiste dans ses accusations, figure l’affaire de la crèche Baby Loup de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), ainsi que l’affaire du « pain au chocolat» lancée par Jean-François Copé (Marwan Muhammad, porte-parole du collectif, avait alors réagi en distribuant des viennoiseries devant une gare), ou encore une procédure en diffamation contre RTL, un de ses animateurs et un chroniqueur du Figaro en novembre ».
Suite à cette plainte pour diffamation, le CCIF a obtenu la condamnation du Figaro. Le directeur de la publication a en effet été condamné à verser une amende de 1000 euros, d’1 euro symbolique de dommages et intérêts à verser au CCIF (qui l’avait demandé) et de 2000 euros au titre des frais d’avocats. L’auteur de l’article doit quant à lui verser 1000 euros au titre de frais d’avocat. Bravo au CCIF pour cette victoire judiciaire qui poussera les journalistes du Figaro à réfléchir à deux fois avant d’écrire quoi que ce soit.
Correction: s’est fait violemment controler et non contrôlé