Par la volonté d’Allah, le prophète Mohammed (salallahu ‘alayhi wa salam) a dirigé la prière devant d’autres prophètes lors du voyage nocturne : « Al-Isra », dans cette partie du monde qu’est Al -Quds (Jérusalem). Dès lors, cette Terre Sainte est ouverte aux musulmans, et la mosquée est devenue l’une des trois plus importante au monde après celles de Mekkah et de Médine. Qu’en est -il aujourd’hui ? Les sionistes s’installent et excluent petit à petit toute présence autre que la leur, tout en appauvrissant sciemment un peuple en détresse sociale, politique et économique…
Leur première préoccupation : judaiser Al-Quds
Selon un rapport établit par la ligue Arabe, les sionistes feraient en sorte que la ville sainte d’Al-Quds devienne totalement juive. Il y aurait une volonté de la purger de tout ce qui appartiendrait à la civilisation arabo-musulmane. Ce rapport explique que depuis 1967, différentes mesures ont été prises afin d’isoler le peuple palestinien. D’abord son pouvoir d’achat reste très faible, dans la mesure où les habitants juifs exercent des prix élevés et des taxes très importantes. D’autre part, les sionistes ont mis en place différents barrages militaires autour de la ville, ce qui cause un frein à l’économie palestinienne. Les producteurs palestiniens ne peuvent en effet écouler leurs produits et services, puisqu’ils sont privés d’un marché important.
Avant l’occupation, la main d’œuvre palestinienne était très diversifiée. Or, depuis 1967 et surtout l’an 2000, des mesures israéliennes sont renforcées de manière à ce que les palestiniens venant d’autres territoires ne puissent s’installer à Jérusalem.
Le rapport précise : « Le nombre de Palestiniens dans la ville d’Al-Quds est de 275 000 personnes, 9,5% de leur nombre dans les territoires palestiniens occupés ».
A cela s’ajoute le fait qu’Israël a imposé d’autres restrictions sur l’arrivée des produits de la Cisjordanie vers Al-Quds Est. Tout ceci sans oublier cette honte : la construction du mur de séparation discriminatoire, dit « d’apartheid ».
La pauvreté à Jérusalem
Le niveau de vie d’un israélien de confession juive est nettement meilleur que celui d’un palestinien : en effet, le revenu annuel d’un colon est de 23 000 dollars, alors que celui d’un indigène ne dépasse pas le tiers de cette somme. La pauvreté touche donc 67% des indigènes.
Selon l’UNICEF, dans la zone Est de Jérusalem, moins de la moitié des 90 000 enfants entre 5 et 18 ans trouveraient une place dans une salle de classe municipale. Ils seraient forcés, de ce fait, de travailler dès leur jeune âge. 5 000 serait le nombre d’enfants en difficulté financière et ainsi dans l’impossibilité d’aller à l’école au sein du territoire palestinien. Personne n’est censé ignorer les difficultés que doivent continuellement supporter les Gazaouis, en particulier ces enfants, face au blocus, les privant des élémentaires cahiers et stylos.
L’on assiste passivement à un souhait de paupérisation de plus en plus alarmant de la part des sionistes. Un peuple diminué économiquement, socialement, mais également moins instruit est un peuple plus facile à maîtriser, coloniser…
Réaction de la Ligue Arabe
Il est envisagé de fournir les fonds nécessaires aux petits et moyens projets palestinien en créant un système de banque, afin de réactiver l’économie locale de la partie orientale d’Al-Quds. La Ligue Arabe souhaite également mettre fin à l’isolement pour qu’il y ait une homogénéité dans l’économie. Pour cela, il faudrait qu’Al-Quds Est et la Cisjordanie soient unies. Leur produit intérieur local dépasserait les 8,3 milliards et donnerait à Jérusalem « une nouvelle énergie ».
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