Le 30 septembre 2024, l’armée israélienne a lancé une série de « raids limités » dans le sud du Liban, ciblant les infrastructures du Hezbollah, dans le cadre d’une escalade des tensions dans le conflit Israël-Hezbollah. Cette opération a été menée après le retrait des Forces armées libanaises (LAF) et de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) à une distance de 5 kilomètres de la frontière israélo-libanaise, marquant un changement significatif dans la gestion de la zone frontalière.
La situation s’était détériorée au cours de septembre 2024, avec plusieurs frappes israéliennes à Beyrouth, y compris le quartier général du Hezbollah, détruit par des bombes de 2 000 livres d’origine américaine. Cela a entraîné la mort de nombreux dirigeants du Hezbollah, dont le secrétaire général Hassan Nasrallah. Ces événements faisaient suite à une série d’explosions en septembre, attribuées par certaines sources au Mossad et à l’armée israélienne, qui ont gravement affecté le personnel du Hezbollah sans toutefois paralyser son aile militaire.
Les raids israéliens du 30 septembre visaient à déstabiliser davantage le Hezbollah et à limiter sa capacité à opérer près de la frontière.
À Beyrouth, l’armée israélienne a appelé les civils vivant près des installations du Hezbollah à évacuer immédiatement. Le Hezbollah a répliqué en lançant des roquettes et des drones vers Israël.