Malgré les vives critiques à l’égard du mouvement anti-islam Pegida en Allemagne, leurs idées ont tout de même été exportées dans des pays limitrophes. Le mouvement partie de Dresde en octobre dernier, très décrié, a ses admirateurs en Suisse, en Autriche, en Espagne mais aussi en France.
Dans l’Hexagone, des militants anti-islam voit en Pegida un modèle de réussite. Au lendemain des tragiques attentats, une manifestation anti-islam devait avoir lieu à Paris mais elle a été interdite, jugée par la Préfecture de Police comme s’inscrivant dans une directive islamophobe.
La manifestation qui était baptisée « Déséquilibrés, égorgeurs, chauffards : Islamistes hors de France » devait accueillir une porte-parole du Mouvement Pegida qui devait s’exprimer.
Une personne va tout de même prendre l’initiative d’évoquer la formation du mouvement français Pegida, il s’agit de Renaud Camus. Voici un extrait des propos de cet écrivain français d’extrême-droit. Complètement aberrants.
« La vérité, c’est qu’il n’y a pas de ‘vivre ensemble’, mais une conquête coloniale en cours, dont nous sommes les indigènes colonisés, et dont l’instrument est le nombre, la substitution démographique ».
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Une conquête coloniale ? Ses ancêtres n’avaient qu’à réfléchir aux conséquences à long terme qu’allaient avoir la colonisation et le pillage des terres des autres.
Les Maghrébins ne parleraient le français que par choix et non malgré eux, et ils seraient plus riches que maintenant s’ils n’avaient pas été exploités par la France pendant des décennies. Ils seraient ainsi resté chez eux, veillant au développement de leurs pays.
Ils n’ont qu’à faire plus d’enfants que nous.
En Suisse sur des panneaux ça m’a choquée j’ai répondu comme j’ai pu à cette haine inexplicable