Après la dénonciation d’une journaliste infiltrée de l’islamophobie perpétuelle au sein du FN, voilà qu’un militant claque la porte du parti, en raison de l’ambiance islamophobe qui y règne.
Stéphane Durbec claque la porte du FN
Il y a quelques mois, une journaliste infiltrée au sein du FN, racontait son expérience de militante du FN touchée par le discours de Marine Le Pen. Ce témoignage, elle le partage à travers un livre, où elle dénonce l’orientation islamophobe du parti.
L’islamophobie répandue au sein du FN est de nouveau confirmée par un ancien de ses militants, qui décide de claquer la porte de ce parti et ce, en pleine campagne présidentielle. Pourtant, Stéphane Durbec, était membre du FN depuis près de 25 ans. Conseiller régional de la Provence-Alpes-Côte d’Azur, il envoie une lettre le 19 mars au président socialiste du Conseil Régional Michel Vauzelle, dans laquelle il demande d’être « enregistré comme élu non inscrit, non apparenté et démissionnaire du groupe Front national Paca présidé par Jean-Marie Le Pen ».
Ses raisons : il ne voulait « plus être un faire-valoir » du FN, et ne pouvait plus supporter « l’islamophobie » du Parti.
D’origine antillaise, on disait de lui qu’il était la « caution noire » du parti d’extrême-droite. Il n’avait cependant pas renouvelé son adhésion depuis février 2011. Un an plus tôt, Farid Smahi, ancien conseiller régional, avait lui aussi brutalement quitté le parti, reprochant à Marine Le Pen de le mettre à l’écart en raison de sa confession musulmane. Après 15 ans d’adhésion au FN, il fit une sortie fracassante du bureau politique sous les feux des caméras.
La fin de ses deux cartes à jouer pour se dédouaner de tout racisme
Cette deuxième démission risque donc d’être difficile à avaler pour le FN, qui se reposait sans cesse sur ces deux militants, l’un antillais, l’autre d’origine maghrébine, et n’hésitait pas à les mettre en avant, afin de prouver que le parti n’est pas raciste.
Encore une fois, cette nouvelle affaire nous montre l’hostilité constante et obsessionnelle envers l’islam, au sein du parti. Un parti qui ne parvient même pas à retenir des membres pourtant si précieux pour justifier qu’il n’est pas raciste. S’en était de trop pour Stéphane Durbec qui « souhaite défendre les enfants de la République quelles que soient leur race et leur religion » (propos d’une interview pour le magasine Inrockuptibles).
Il ajoute également « J’espère qu’à un mois du premier tour, mon départ fera réfléchir ceux qui sont tentés par le vote Marine Le Pen ». Une démission qui survient à moins d’un mois du premier tour de l’élection présidentiel.
Espérons que cela fera réfléchir non seulement les autres militants du FN (en leur souhaitant d’emboîter le pas à leurs anciens confrères) mais aussi l’opinion publique et les électeurs sur l’instrumentalisation exacerbée de l’islam de ce parti.
Salam aleykoum,
Enfin il a compris !
Wa aleykoum salam.
Deux choses.
1/ Oui, il y a des « islamophobes » au sein du FN ce qui a faillit me décider aussi à quitter le mouvement (je n’ai pas quitté mais je n’ai pas non plus mené campagne, j’attends d’un voir plus clair).
Pour moi, la liberté individuelle passe par la liberté de pensée et la liberté religieuse.
2/ Le commentaire de Har me semble clair : est il normal qu’en France, pour parler de politique, on s’exprime dans une autre langue que le français ?
Je ne suis pas convaincu que parler de l’Islam impose de parler arabe.
S’exprimer en arabe dans un pays de langue française, c’est purement et simplement une forme de racisme liée au communautarisme.
Bonjour,
Je comprends que vous puissiez être heurté par le fait que, dans le commentaire précédent, la personne s’exprime en langue arabe.
Cependant, il n’y a pas de quoi en faire toute une histoire selon moi : le monsieur salue seulement les internautes, par la formule convenue en Islam, et dont la traduction est, en gros, « la paix soit sur vous »…
Cela ne me semble pas plus raciste ni communautariste que lorsque moi je dis « ciao » en quittant mes amis, qui pourtant, eux, ne sont pas d’origine italienne…