Les musulmans ne jouent pas sur les mots : Un propos « anti-musulmans » se soit d’être dénoncé

On peut parler de haine, de racisme, d’antisémitisme, d’islamophobie ….

« Pardon ? Islamopho qui ? Vous pouvez répéter la question ? »

Et oui on doit appeler un chat un chat, et il est aujourd’hui clair que l’on se doit d’adapter notre discours et particulièrement notre vocabulaire sur tous les sujets d’actualité qui sont brûlants et qui ont tendance à rester sur le feu pour des durées sempiternelles.

De quoi est-il question ?

Mercredi 19 juin, la députée LREM et rapporteure de la proposition de loi sur la lutte contre la haine sur Internet, Laetitia Avia, a enlevé de son texte le mot « islamophobe » au profit de « anti-musulmans ».

Le rapporteur de la proposition de loi a préféré changer la formulation avant le débat à l’Assemblée. Cette loi « protégera les personnes contre les injures haineuses en raison de leur prétendue race ou de leur religion. Mais elle n’interdit aucunement le “blasphème” ou la critique de l’islam comme de toute autre religion ! », a-t-elle précisé.

Dans l’énumération des idéologies haineuses propagées sur ces sites, qu’elles soient racistes, antisémites, homophobes, sexistes, le terme « islamophobe », initialement prévu, a été remplacé par l’expression « anti-musulmans ».

« Islamophobe » ou « anti-musulmans » nous posons la question : doit-on rentrer dans le jeu des politiciens qui s’amusent à jouer sur les formes pour nous faire oublier le fond de sujet ?

Prenons ce qu’il y a à prendre

Vous avez opté pour le terme « Anti-musulmans » ? Qu’il en soit ainsi nous nous conformons à cette nouvelle appellation qui pourrait s’apparenter à de la poudre aux yeux.

En effet nous nous devons d’être alertes et veiller à ce que les propos « anti-musulmans » soient mis en lumière dans la vie de tous les jours, dans l’espace public en général. Et notamment sur les réseaux sociaux qui sont dorénavant un espace où Monsieur tout le monde a la possibilité de donner son opinion en toute liberté quitte à glisser légèrement et même déraper …

Cette proposition de loi sur la lutte contre la haine sur Internet n’est pas tombée du ciel par hasard.

La haine sur internet et dans la vie courante est une chose grave, qui a déjà détruit trop de vies. Ses victimes méritent mieux qu’une loi facilement transformée en outil de censure, et qui semble éloigner encore un peu plus la France de l’idéal républicain.

Nous vous invitons chers lectrices et lecteurs à rester sur vos gardes, à rester vigilants et dévoiler sans attendre le moindre propos raciste ou « anti-musulmans », car c’est comme cela qu’il faut dorénavant le nommer.

Une mention dénonçant des propos haineux sur les réseaux sociaux suivie de poursuites judiciaires concrètes peut sans nul doute faire éviter un éventuel drame qu’ont vécu les habitants de Christchurch en Nouvelle-Zélande.

Nous avons des lois qui protègent le citoyen français et le résident étranger, et ce quelque soit sa couleur de peau, son origine, et ses convictions religieuses.

Le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) qui est une association de défense des droits humains fondée en 2000, dont la mission est de combattre les traitements « anti-musulmans » dans leur ensemble et il est un acteur essentiel et réactif sur l’ensemble du territoire français.

N’hésitez pas à consulter leur site internet via le lien ci-dessous et adhérez sans plus attendre.

http://www.islamophobie.net/

Les ténèbres doivent laisser place à la lumière, et c’est à nous musulmans de France et de Navarre de veiller à ce que le flambeau de l’Islam soit continuellement illuminé …

By Younes

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