Hommage : Valéria Porokhova célèbre traductrice russe du Saint Coran s’en est allée

Valeria (Iman) Porokhova, traductrice bien connue du Coran en russe, est décédée à Moscou à l’âge de 79 ans.

Les médias russes ont annoncé le décès de Porokhova le lundi 2 septembre. Selon les reportages, un service commémoratif a eu lieu le mercredi 4 septembre dans une mosquée de Moscou.

Né en 1940 à Tsarskoïe Selo, en Russie, au sein d’une famille chrétienne orthodoxe, Porokhova est diplômé de l’Institut pédagogique des langues étrangères de Moscou et a exercé les fonctions de chargé de cours pendant 18 ans. Elle a ensuite travaillé à l’Académie russe des sciences naturelles.

En 1975, elle épouse un ressortissant syrien et quitte Moscou pour Damas en 1981, où elle se convertit à l’islam et accepte le prénom islamique Iman qui signifie la foi en français.

Sa traduction a été achevée en 1991

En Syrie, elle a travaillé sur une traduction du Coran en russe. La traduction a été achevée en 1991 et a été soumise à l’académie islamique Al-Azhar pour examen et a fait depuis fait 12 impressions.

Sa traduction du Coran, publiée pour la première fois en 1995, serait la première à être disponible en Russie, en Asie centrale et dans le Caucase et a été approuvée par divers érudits musulmans de différents pays.

Des milliers d’exemplaires ont été publiés en Russie qui ont rendu le Coran plus accessible pour ses habitants.

Une traduction fidèle à l’Original

Son interprétation du Coran a été saluée comme l’une des plus belles traductions qui soit restée très fidèle au texte original.

De célèbres experts islamiques notent que sa traduction du Coran est non seulement exacte, mais également sous une forme poétique. Il est plus proche de l’original que toutes les traductions russes précédentes.

Dans une interview en 2011, elle a déclaré: «Quand j’ai lu le Coran, j’en suis tombé amoureux, ce qui m’a obligé à le traduire en russe».

Elle a également admis avoir rencontré de nombreuses difficultés, mais des érudits tels que Sheikh Ahmad Kaftaro, ancien mufti de Syrie, et son fils Cheikh Mahmoud Kaftaro l’ont beaucoup aidée dans son travail.

La rédaction de Ajib.fr souhaite exprimer ses plus sincères condoléances à sa famille et à l’ensemble de la communauté musulmane qui a vient de perdre une perle parmi les perles de notre communauté. Le rôle et les efforts de notre sœur sont bien connus et nous espérons que son héritage et ses nombreuses bonnes actions parleront pour elle dans l’au-delà.

Muslim a rapporté dans son Sahih que le Prophète Muhammad (SAW) a dit:
« Quand le fils d’Adam meurt, toutes ses bonnes actions cessent sauf trois: la charité permanente, la connaissance dont d’autres pourront bénéficier après son départ et un fils juste qui priera pour lui. ».

A Allah nous appartenons et c’est à Lui que nous retournons…

By Younes

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