La gravité de s’adonner au culte des «saints»

L’Islam n’admet pas le culte de saints. Il s’agit de bien différencier les lieux saints et le culte de saints.
Le culte des saints est interdit puisqu’il implique une forme d’adoration ou de prière tournée vers un autre Dieu qu’Allah soubhanou wa ta’ala.

En effet, la sainteté est un attribut d’Allah et d’Allah seul: c’est même l’un de ses quatre-vingt-dix-neuf noms, «quddûs», que l’on traduit par «saint».
Cependant, le mot «saint» a de nombreuses significations en arabe.
Le «wali» est une personne désignée comme telle par ses contemporains parce qu’on considère qu’il diffuse une énergie divine bienfaisante et efficace, la baraka. Au Moyen- Age se terme représentait les gouverneurs arabes.
Aujourd’hui, il est le représentant d’une wilaya (division administrative dans certains pays africains).
Bien que respecté, le walî ne doit pas faire l’objet d’un culte particulier.

Le Prophète Muhammad sallAllahou ‘alayhi wa salam ne doit pas être non plus considéré comme un saint puisqu’il se présente comme un Messager d’Allah, un Envoyé de Notre Créateur qui a pour seule mission de transmettre aux hommes la révélation divine.
Dés le début du XIVe siècle, Ibn Taymiyya a émis une virulente critique contre le culte des saints, qu’il assimile à de la «Bid’a» (innovation).
La meilleure justification à apporter pour lutter contre le culte de saints est la progression des rites qui ternissent les bases de l’Islam.

Le temps est un moment privilégié et réservé à Allah pour les rites canoniques comme l’aïd el fitr ou l’aïd el kebir. Ainsi, il est donc illicite de réserver un jour déterminé pour fêter un événement tel qu’un anniversaire ou la visite sur la tombe d’une personne qu’on considère comme un saint.
Ainsi les seuls rituels acceptés sont les fêtes religieuses et la prière. Cette dernière est extrêmement codifiée et chaque texte récité est fixé mot par mot en arabe.
Le culte des saints est condamné pour sa forme et aussi parcequ’il a le tort d’être adressé non à Allah soubhanou wa ta’ala, mais à des êtres intermédiaires.

By Younes

One thought on “La gravité de s’adonner au culte des «saints»”
  1. As salam alaykum, je tiens à vous préciser que Ibn Taymiyya a été déclaré comme égaré et qu’il n’est pas bon de fier à ses dire. De plus, la visite n’est en rien un culte des saints puisqu’il est recommandé de visiter les tombes et de passer le Salam et ceci a été dit dans un Hadith du Prophete (sallallahu alayhi wa salam ). De plus personne n’a jamais remis en doute le Tawassoul avant Ibn taymiyya qui a donc fait preuve d’innovation!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *