Gérard Gailleton, un retraité de 81 ans, a commencé la course à pied il y a 20 ans. Aujourd’hui, il a couru l’équivalent de quatre marathons en une course durant l’ultra trail marin, qu’il a fini en 40 heures !
Le plus exceptionnel, c’est qu’il a commencé la course à pied il y a 12 ans seulement, à 69 ans.
En effet, Gérard Gailleton a commencé la course à pied à ses 69 ans et n’avait jamais fait de sport avant sa retraite : « Avant je ne faisais pas de sport, je n’avais pas le temps car je travaillais dix à douze heures par jour, y compris les week-ends régulièrement » explique-t-il au média Le Parisien.
Cet octogénaire a été boulanger, ouvrier, commerçant ainsi que chauffeur de bus scolaire, des boulots qui lui ont malheureusement pris beaucoup de temps…
Sans faire de pause et sans dormir
Figurez vous qu’il a accompli cet exploit en 40 heures et 36 minutes ce week-end, c’est-à-dire qu’il est parti vendredi en fin d’après-midi et qu’il est arrivé dimanche midi, et le tout sans s’arrêter.
Près de 180 kilomètres réalisés dans le Morbihan sous une chaleur suffocante.
Précisons au passage : ce week-end c’était « canicule » en Bretagne.
Gérard Gailleton est surtout devenu finisher de cette course à l’âge de 81 ans !
A l’arrivée, dimanche 30 juin, Gérard était à peine essoufflé alors que près de la moitié des 1 200 coureurs ont lâché pendant l’épreuve. Il n’a pas succombé à la chaleur et a tenu à atteindre la ligne d’arrivée.
Le quotidien de notre champion hors normes : courir quatre à cinq fois par semaine, quand il ne fait pas de vélo.
Il a pour seule compagnie ses baskets
Son projet après l’Ultra trail marin est d’aller en Jordanie pour participer à un autre trail, dans le désert. Il parcourt en effet la terre entière avec pour seule compagnie ses baskets, lui qui n’a jamais voyagé avant sa retraite, compte bien rattraper le temps perdu.
« J’ai longtemps considéré que la fatigue était un vilain défaut »
Merci à Mr Gérard Gailleton pour son enthousiasme et sa vitalité qui à coup sûr va contribuer nos lecteurs à sortir les baskets du placard.