Parallèlement au Sommet du G20, tenu à Osaka au Japon, la présidente du Congrès mondial des Ouïghours a appelé les dirigeants et les chefs d’Etats participant, à faire face à la situation difficile et aux souffrances quotidiennes des Musulmans Ouighours en Chine.
La représentante des Ouighours, Rebiya Kadeer a adressé un message aux membres du Sommet du G20, à travers lequel elle a appelé les pays participants à demander à la Chine d’arrêter ses actes de violence sur les Musulmans de Xinjiang.
Kadeer a déclaré vendredi à l’agence de presse Kyodo que la Chine imposait des restrictions aux Ouïghours du Turkestan oriental, qui entraveraient librement les croyances et les libertés religieuses.
Les ouighours ou les Musulmans de Xinjiang ont un système politique et des us et des coutumes tout à fait différents du reste de la Chine. L’Islam garde une place majeure dans cette région vaste.
Aujourd’hui, les Ouighours sont 8,5 millions dans la région la plus vaste du pays grâce à sa position stratégique ; elle ouvre les portes sur l’Asie centrale jusqu’à l’Europe, c’est une province riche de réserves de pétrole, de gaz et du charbon.
Les Ouïghours désirent toujours avoir leur indépendance, mais en réponse la Chine déploie ses forces armées et envoie des millions de soldats dans le but de lutter contre leur volonté et leur désir. En juillet 1990, les autorités du Xinjiang annoncent l’arrestation de 7 900 personnes au cours d’une opération visant à arrêter les activités criminelles de séparatistes ethniques et autres délinquants criminels.