Lors du sommet de l’OTAN, le 12 juillet, le président turc Erdogan, a exprimé son opposition catégorique à la coopération de l’alliance avec Israël. Il insista également sur le fait qu’une paix complète et durable en Palestine est une condition préalable à toute collaboration future. Erdogan a mis en lumière les horreurs israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, notamment à Gaza, et a appelé à une solution à deux États basée sur les frontières de 1967.

Opposition à la coopération OTAN-Israël

« Jusqu’à ce qu’une paix complète et durable soit établie en Palestine, les tentatives de coopération avec Israël au sein de l’OTAN ne seront pas approuvées par la Turquie », a déclaré Erdogan lors d’une conférence de presse.

Il a souligné que les politiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, notamment à Gaza, mettent en péril la sécurité régionale et internationale. Erdogan a dénoncé les atrocités perpétrées par l’administration du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, accusant ses politiques expansionnistes de mettre en danger la sécurité non seulement de ses propres citoyens, mais aussi de toute la région.

Appel à une solution à deux États

Erdogan a appelé à une solution à deux États entre Israël et la Palestine, basée sur les frontières de 1967, et a salué l’augmentation du nombre de pays reconnaissant la Palestine.

« Il est important que les membres responsables de la communauté internationale unissent leurs efforts pour une solution à deux États », a-t-il ajouté. Erdogan a réitéré l’engagement de la Turquie à jouer un rôle actif dans la promotion de la paix, déclarant que son pays est prêt à prendre des initiatives pour un cessez-le-feu et pour établir une paix permanente à Gaza.

« La Turquie est prête à jouer le rôle de garant pour la déclaration d’un cessez-le-feu et l’établissement d’une paix permanente », a-t-il précisé.

La Turquie soutient la Palestine depuis plusieurs décennies.

Depuis 1975, elle reconnaît l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et, en 1988, elle a reconnu l’État de Palestine.

Ce soutien se manifeste à travers divers moyens diplomatiques, économiques et humanitaires. La Turquie défend activement les droits des Palestiniens dans des forums internationaux tels que les Nations Unies et l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

L’aide humanitaire et économique est un aspect central du soutien turc, avec l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA) jouant un rôle clé dans la réalisation de projets de construction, de santé et d’éducation en Palestine, notamment à Gaza.

Ces dernières années, le président Erdogan, a régulièrement critiqué les politiques israéliennes et dénoncé les expansions de colonies et les actions militaires dans les territoires occupés.

La Turquie soutient également les efforts palestiniens pour obtenir une reconnaissance internationale complète et a proposé de jouer un rôle de médiateur dans les négociations de paix.

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