Ce dimanche 25 mai, les bureaux de vote français ont fermé entre 18 et 20heures. Les électeurs étaient appelés aux urnes pour élire 74 députés sur les 751 que comptera le Parlement européen, un mandat qui devrait durer 5 ans.
En France, montée du FN
D’après les résultats dévoilés à 23h, le Front National a réalisé le meilleur score de son histoire aux élections européennes et le Parti Socialiste son plus mauvais score. Le FN récolte donc 25,4% des suffrages, l’UMP obtient 20,8% des voix et le PS n’obtient que 13,97% dans une nouvelle gifle électorale. Viennent ensuite les listes UDI-MoDem (9,8%), Europe Ecologie-Les Verts (8,9%) et le Front de Gauche (6,25%). Aucun autre parti n’a franchi la barre des 5%, dont Debout la République.
Concrètement, le Front National obtiendrait entre 22 et 25 sièges au Parlement européen, l’UMP entre 18 et 20, et le PS entre 13 et 15. Plus important encore, le taux d’abstention comme toujours très important lors d’élections européennes : 56% seulement des inscrits aux listes électorales ont voté cette année, signe d’un désintérêt majeur vis-à-vis des enjeux européens malgré la participation annoncée en hausse par rapport à 2009.
Le président François Hollande a affirmé vouloir « tirer les leçons » du scrutin en réunissant dès demain matin à l’Élysée plusieurs de ses ministres, dont Manuel Valls (1er ministre), Laurent Fabius (Affaires étrangères), Michel Sapin (Finances) ou encore Harlem Désir (Affaires européennes).
Manuel Valls, bien loin de ses habituelles chasses aux Roms et aux voiles un peu trop couvrants, s’est exclamé l’air alarmé : « c’est un moment grave, très grave pour la France et pour l’Europe. Ce scrutin, et c’est ma conviction, est plus qu’une nouvelle alerte, c’est un choc, un séisme qui s’adresse à tous les responsables politiques qui ont la charge d’agir. »
Marine Le Pen, quant à elle, a appelé François Hollande à dissoudre l’Assemblée Nationale afin d’organiser de nouvelles élections nationales qui accorderait éventuellement plus de places au FN dans sa constitution basée sur la proportionnalité.
L’Europe n’a pas convaincu
Ce sont donc 21 pays qui ont choisi leurs députés cette semaine. Au-delà d’une percée discutable des partis d’extrême-droite, c’est avant tout la crainte et le scepticisme vis-à-vis du concept même d’Europe qui se sont exprimées dans les urnes, deux sentiments largement prônés par des partis comme le Front National. Dans un contexte relatif de chômage et de sentiment d’insécurité obsessionnel, l’idée d’une association avec des pays en difficulté comme la Grèce ou la Roumanie n’inspire guère.
En Autriche par exemple, l’extrême-droite (FPÖ) fait aussi état d’une nette poussée. En Grèce, le parti néo-nazi Aube Dorée fait un score de 9%.
Les citoyens convaincus de la nécessité du vote accusent largement les abstentionnistes des résultats de ces élections, pendant que ces derniers assument le fait de ne vouloir cautionner aucun parti en France, et ne souhaitent plus voter par dépit. Deux mentalités différentes qui nous font un peu penser à l’historique bipartisme français. Point intéressant, l’apparition d’un éventuel tripartisme en France pourrait durablement déstabiliser la gauche et la droite, qui jouent leur légitimité depuis des années sur le dos du Front National, vilain petit canard de la scène politique, et à raison. Si la population française, par désintérêt ou par conviction, décidait de laisser le FN progresser : les partis de gauche et de droite assumeraient-ils leur islamophobie camouflée par un paternalisme insupportable, ou devraient-ils se restructurer profondément ?
Leurs petits plan marche comme sur des roulettes …monté des extrêmes droites en Europe pour nous mené tous droits vers la 3 eme guerre mondial et pouvoir gentiment nous imposé leur nouvel ordre mondial …Allah est seul savant !!! Les comploteurs et comploteuse ….
Préparez vous pour la hijra , préparez vous a déménager dans des pays musulmans c’est mieu pour vous et vos familles , l’antéchrist arrive , et des qu’il sera la, ils vont la faire a la hitler … Sauf que cette fois ci sa sera les musulman qui seront vise
Petite rectification : Manuel Valls n’est plus ministre de l’intérieur (comme indiqué) mais premier ministre désormais.